80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« Tu n'es ni d'un pays ni d'une patrie ! La terreur gouverne ton néant,Les élans somptuaires ponctionnent les effluvesRuisselant sur ton corps soumis à l'oeuvre ingrate ;Leur parfum exhale une odeur d'ivresseQui débauche ton âme livrée aux assauts mortels. Et délivre à la nature entière le message de la mort ! » Avec « des mots à la douceur corrosive », le poète dépeint les maux de son peuple qui sont aussi ceux de l'Afrique en proie à des multiples défis, au-delà des vicissitudes d'un monde écartelé par des passions suicidaires. Aussi, vogue-t-il entre deux univers : un passé volontairement nostalgique et un futur terriblement hanté.Ainsi, La Légendes des apatrides sonne comme un véritable cri de coeur contre l'injustice, une voix qui détonne, et à laquelle, l'on ne saurait rester insensible tant elle s'enracine dans un réel ambiant où l'imaginaire poétique vient s'abreuver aux sources ambivalentes de l'ancestralité et de l'universalité ; un tableau aux contrastes saisissants qui entraînent le lecteur sur les traces envoûtantes de l'enfance du poète, et de ses rêves fusionnels que dope une foi téméraire en l'avenir.
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