"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis plusieurs décennies, on assiste en Iran à un regain d'intérêt pour la Perse ancienne, en particulier pour la dynastie des Achéménides (550-330 av. J.-C), un vaste empire s'étendant sur tout le plateau iranien et conquis par Alexandre, restant un ensemble de multilinguistiques inscriptions cunéiformes gravées sur la paroi des rochers ou sur les monuments de l'époque. L'étude porte sur les deux grandes périodes historiques où la traduction accompagne l'intérêt porté à ces vestiges : d'abord les inscriptions achéménides ont attiré l'attention des archéologues européens et suscité la curiosité des philologues au XVIIIe siècle et surtout au XIXe siècle. Puis à partir de la Révolution constitutionnelle, débute la traduction systématique de ces inscriptions vers le persan moderne et, plus généralement, des travaux orientalistes sur la Perse ancienne. Le phénomène s'est ralenti au moment de la Révolution islamique (1979), mais il a repris de sa vigueur avec le durcissement du régime Islamique. Ces « traductions-retour » remplissent une fonction identitaire et politique depuis la Révolution Constitutionnelle.
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