80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Enfermés dans une grange, treize ouvriers agricoles déchargent des voitures de foin.
Au coeur de ce huis clos se greffent des questions - pourquoi nous a-t-on enfermés ici ? le foin va-t-il fermenter et faire exploser la grange ? Comment sortir ? faut-il continuer à travailler ? -, des figures de discours - le désir, la jalousie, le père, la fin, le meurtre, le salut. Mais de bout en bout, c'est la mort qui est présente dans cette pièce, dans les paroles comme dans les actes, dans la forme même du texte comme dans l'ambiance absurde sur laquelle une atmosphère soviétique jamais explicité appose sa tonalité particulière.
Burlesque, grinçante et poétique, cette pièce a été écrite par deux des auteurs les plus intransigeants de leur génération. Elle tient son efficacité du délicat mariage d'une construction rigoureuse et de la verve truculente de ses personnages. Portée pour la première fois à la scène vingt ans après son écriture en 1978, elle s'est imposée depuis comme un repère essentiel du théâtre estonien moderne.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année