Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
En enquêtant sur la disparition de sa soeur, Naomi, « la femme qui retrouvait les enfants », croise le chemin d'une fille des rues de Portland nommée Celia. Naomi tente de faire reconnaître le viol dont a été victime Celia et remonte la trace d'une série de meurtres de jeunes filles. Un roman réaliste et sensible sur le monde de l'enfance meurtrie.
Tome 2 (suite de Trouver l'enfant)
J'ai préféré le tome 1 mais ça reste une très belle lecture ! Encore une fois, la plume de cette autrice m'a beaucoup émue ... pleine de poésie même pour expliquer l'insoutenable.
Dans ce tome 2, on retrouve notre personnage de Naomi, la femme qui retrouve les enfants, dans sa quête à la recherche de sa soeur. En parallèle, Célia, la fille aux papillons, enfants des rues dans son combat quotidien mais aussi dans sa lutte pour sauver sa petite soeur des griffes de son beau-père. Je conseille cette duologie à tous ! Impossible de rester insensible !
Naomi, par ailleurs enquêtrice, n'a de cesse de retrouver sa soeur disparue il y a 20 ans.
Lors de cette quête, elle croise, Célia, 12 ans, qui vit dans la rue.
Nous suivons donc l'histoire parallèle de l'enquête et de la survie de Célia dans la rue.
Leur histoire à chacune est sordide et poignante ; comment peut-on se remettre d'une enfance abimée, broyée ?
L'écriture de ce roman mi-polar mi-témoignage sur l'abandon d'enfants dans les rues est travaillée et le style agréable.
Néanmoins, il manque quelque chose, peut-être une intrigue trop banale et une fin invraisemblable pour se laisse emporter et retenir son souffle.
Un avis donc mitigé.
Ce livre est la suite de "trouver l'enfant", roman dont j'avais apprécié la lecture malgré un sujet difficile : la disparation d'enfants. Naomie est une jeune enquêtrice indépendante, qui s'est spécialisée dans la recherche d'enfants disparus et dont souvent les enquêtes sont malheureusement abandonnées. Mais dans ce roman, elle décide de mener une enquête plus personnelle, retrouver sa propre soeur, car elle a réussi à fuir lors d'un enlèvement mais elle a fui seule, abandonnant sa soeur. Elle est persuadée que sa soeur est toujours vivante. Elle vient alors à Portland, pour enquêter. de plus, dans cette ville, depuis quelques années, des corps de jeunes filles et enfants sont retrouvés. L'auteure va nous décrire la vie des enfants sans domicile, qui vivotent, en groupe ou seuls dans les rues. Des pages impitoyables de ces enfants, qui vivotent grâce à la débrouillardise, la gentilesse de certains habitants (de belles pages de Celia, une gamine qui vit dans la rue et qui va se poser dans la bibliothèque pour lire un livre sur les papillons).
Un texte très difficile mais qui nous permet de découvrir ce fléau, d'enfants contraints de vivre dans la rue. Il y a des scènes terribles, des situations difficiles mais aussi des moments de poésie
L'auteure nous entraîne dans l'enquête de Naomie (peut être de grosses ficelles dans sa résolution) mais un texte qui percute, touche. de plus quand on découvre en fin de livre que l'auteure s'est inspirée de sa propre vie.
Quelle tristesse et révolte de constater cette vie d'enfants laissés pour compte, dans la rue, qui ont subi et subissent des méfaits et que cela se passe dans l'un des pays les plus riches du monde.
Enfants disparus, filles des rues assassinées, séquestration…. Rien de nouveau sous le soleil de Portland.
Cette enquête n’a pas su me prendre.
J’ai trouvé que ça manquait de rythme, beaucoup de longueurs et surtout une impression de banalité, de déjà-vu.
Je pense être plutôt bon public, ça ne me gêne même pas de deviner la fin d'un livre si l'auteur arrive à me maintenir en haleine mais ici la mayonnaise n’a pas pris, c’est plat et même le dénouement censé être trépidant se fait au pas.
L’enquêtrice est certes atypique avec son passé d’enfant séquestrée mais sur le thème de l’enfance brisée on connait tous des romans bien plus intéressants.
Heureusement, il y a l’écriture qui sauve ce livre.
C’est donc une petite déception (je n’attendais rien de particulier), chose rare avec les éditions Rivages que j’apprécie particulièrement et qui sont souvent pourvoyeuses de grands textes.
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Traduit par Pierre Bondil
Après Trouver l’enfant, nous retrouvons Naomi qui poursuit sa quête afin de retrouver sa petite sœur. Après plus de vingt ans, on imagine bien la difficulté de trouver encore de nouvelles informations mais Naomi ne lâche rien. Elle et son mari ont bien du mal à trouver un équilibre dans leur vie car dès l’instant qu’une piste se présente, ils quittent tout pour la suivre, ici l’action se passe à Portland, Oregon. C’est ainsi qu’elle va croiser le chemin de nombreux enfants des rues, livrés à eux-mêmes alors que sévit un tueur en série dont les victimes remontent des eaux troubles de la rivière à la façon du Green River killer. Les chapitres alternent le point de vue de Naomi et celui de la petite bande que forment Célia, Rich et la Défonce. La triste réalité nous prend à la gorge devant le sort réservé aux mineurs dans un pays comme l’Amérique. L’auteure sait créer un courant d’empathie autour de ses personnages, sans pathos, juste parce que ce qu’ils vivent est insupportable. C’est un roman qui dépeint des situations terribles tout en sachant conserver cette lumière au bout du tunnel. Le personnage de Naomi est hors norme car elle a vécu de l’autre côté du miroir et sait combien tout ce qui s’y trouve est noir mais c’est une survivante, une battante que rien ne peut arrêter aujourd’hui. Le personnage de Célia est particulièrement bien travaillé, cette petite fille qui pour supporter sa vie s’est inventée depuis longtemps déjà un monde où les papillons la soutiennent et lui apportent beauté et courage. Cette poésie est rafraîchissante ainsi que la solidarité qui s’exerce entre les enfants face aux coups durs. J’aurai plaisir à retrouver le couple de Naomi et Jerome qui est maintenant enquêteur s’intéressant à ses origines indiennes. Peut-être que le prochain roman portera sur cette voie là. En attendant je vous souhaite une bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/05/28/38327814.html
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