Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
La Devinaize, distingué par le Prix Veillon en 1951, est certainement l'une des réussites de C.-F. Landry. Ce romancier vaudois passe à juste titre pour le meilleur, ou plutôt le seul disciple de C. F. Ramuz, non à cause de l'identitl de leurs initiales, mais à cause de la volonté de Landry de perpétuer l'exploitation des grands thèmes ramuziens, solitude de l'homme face à la grande nature, poésie de la terre, des vignes, du lac, des ciels, antagonisme des races aux confins des montagnes. Le goût qui s'affiche chez l'aîné pour un monde où jouent seulement les forces élémentaires, se retrouve, chez son cadet et dans le monde que formulent ses héros, monde qui, comme le disait Philippe Jaccottet en remettant à Landy le Grand Prix Ramuz en 1960, « monde qui leur a paru à tous deux se maintenir, se perpétuer autour des artisans, des bergers, des nomades, partout où les grandes vérités, les grandes saveurs terrestres sont encore perceptibles ». Les admirables évocations du lac de Bret, au-dessus de Chexbres, comme ausi la puissance d'expression évoquant les sentiments d'un adolescent s'ouvrant à la vie, sont des illustrations qui ne s'oublieront plus d'un romancier lié à son pays par toutes ses racines.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !