80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au printemps de 1654, un jeune érudit français, Antoine Baudeau de Somaize, quitte Paris et se rend à Anvers. Il n'en repartira que plusieurs mois plus tard. De ce séjour, il reste quatre carnets, qui relatent la rencontre de Somaize avec Frans Snyders, le dernier des grands peintres flamands. Quand il accepte de recevoir Somaize, Snyders est un homme seul, qui vit reclus avec son étrange servante, Teresa. À la mort de sa mère, Snyders a peint un tableau, La chambre des défunts, dans lequel il a rassemblé tout son art. Le vieux peintre n'a jamais montré à personne son chef-d'oeuvre, dont la toile roulée ne le quitte jamais. Somaize, devenu son confident, est hanté par le mystère du tableau, et par les questions qu'il suscite. Quel lien a-t-il avec l'oeuvre du Caravage qui a jadis ébloui le jeune Snyders, à Rome ? Qui sont réellement les trois femmes (la mère, l'épouse, la servante) qui ont occupé la vie du peintre ? Enfin cette question, qui les recouvre toutes et résonne jusqu'à nous : quelle relation puissante et secrète l'art entretient-il avec la vie ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année