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La belle Cordière ; dame lïonnoise, poétesse

Couverture du livre « La belle Cordière ; dame lïonnoise, poétesse » de Claude-Francoise Bureau aux éditions Amalthee
  • Date de parution :
  • Editeur : Amalthee
  • EAN : 9782310033497
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«?Dans la bonne ville de Lyon, en cette nuit glaciale du 2?janvier?1522, Étiennette Deschamps, l'épouse du cordier Pierre Labé, rentre dans les douleurs de l'accouchement.?» C'est ainsi que naquit Louise Labé, fille de cordier, épouse de cordier et poétesse. Appartenant à ce que l'on a appelé... Voir plus

«?Dans la bonne ville de Lyon, en cette nuit glaciale du 2?janvier?1522, Étiennette Deschamps, l'épouse du cordier Pierre Labé, rentre dans les douleurs de l'accouchement.?» C'est ainsi que naquit Louise Labé, fille de cordier, épouse de cordier et poétesse. Appartenant à ce que l'on a appelé par la suite «?L'école lyonnaise?» et surnommée la «?belle Cordière?», elle a une place de choix dans l'histoire de la poésie française.

Depuis Marie de France et Christine de Pisan, elles sont bien peu nombreuses ces dames françaises à prendre la plume pour versifier leurs peines et leurs souffrances. Au XXe?siècle, si riche en poètes, on ne peut citer qu'Anna de Noailles avant 1940 et Andrée Chedid vers 1970.
Même Elsa Triolet, auteur de très beaux romans, a laissé l'expression poétique à son époux, Louis Aragon. Muse oui, mais poétesse non, tel est l'emploi des femmes dans la littérature française.

Louise Labé, elle, vécut dans un XVIe?siècle où tout était possible?:
«?La Renaissance?»?! Elle osa prendre la plume et confronter ses poèmes à ceux de ses amis lyonnais, Maurice Scève, Pontus de Tyard ou encore Olivier de Magny. Si ces poètes sont tombés dans l'oubli, les vers de Louise nous touchent encore le coeur, intemporels. Avec les mots les plus simples, elle a su dire les émotions les plus profondes?: «?Je vis, je meurs?; je me brûle et me noie...?»

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