80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
J'ai côtoyé des Français de toutes conditions et parmi eux des banlieusards. Ces derniers m'ont inspiré et j'ai ressenti à leur contact, leur statut d'éternels émigrés. J'ai appris à cette occasion ce qu'était la vie de ceux qui étaient rejetés partout et qui se devaient de vivre et de se faire aimer, souvent en vain. C'est cela qui a permis la rédaction de ce livre. Les banlieusards et banlieusardes ont tous le même combat :Être considérés comme les égaux de tous les Français, faire partie de l'ensemble national de ce pays et en être fiers. Il existe des Français de souche européenne dans les banlieues ; ici, ils ne sont pas oubliés. Ces jeunes et moins jeunes peuvent être une force incommensurable, au service de ceux qui sauront les aimer, qui les aideraient à émerger d'une position de sous-citoyens à celle de citoyens à part entière. C'est après cela et uniquement après cela, que cette force « délaissée », pourra se stabiliser moralement et prendre part à l'union nationale qui nous fait tant défaut actuellement. Déjà, certains de nos compatriotes banlieusards et même provinciaux, se sont trouvé des raisons de vivre en s'associant à des activités réprouvées par la morale et l'État.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année