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Kaddour

Couverture du livre « Kaddour » de Rachida Brakni aux éditions Stock
  • Date de parution :
  • Editeur : Stock
  • EAN : 9782234096653
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Au moment de la mort de mon père, m'est revenu comme un boomerang le texte La Place d'Annie Ernaux. Ce livre que j'ai découvert à l'âge de vingt-cinq ans m'avait bouleversée et avait trouvé une résonnance très forte en moi. Nos histoires, notre passé, nos trajectoires n'étaient pas les... Voir plus

« Au moment de la mort de mon père, m'est revenu comme un boomerang le texte La Place d'Annie Ernaux. Ce livre que j'ai découvert à l'âge de vingt-cinq ans m'avait bouleversée et avait trouvé une résonnance très forte en moi. Nos histoires, notre passé, nos trajectoires n'étaient pas les mêmes et pourtant un socle commun nous constituait. Celui fait d'une volonté farouche de s'extraire de sa condition sans jamais se couper de ses racines ni se renier.

De l'annonce de la mort de mon père, Kaddour, le 15 août 2020, à sa mise en terre six jours plus tard, mon deuil me paraît confisqué tant la maison ne désemplit pas d'un flot ininterrompu de visites. Ce sont aussi six jours de crainte tant la complexité de la situation liée au covid rend incertaine la possibilité que son corps puisse être rapatrié en Algérie comme il le souhaitait. Six jours durant lesquels je m'échappe pour convoquer nos souvenirs. Ce que je sais de son enfance misérable en Algérie, de son arrivée en France qu'il sillonnera au volant de son camion, jusqu'à la chute, corps meurtri. Mais aussi ce qu'il m'a transmis, le rapport à la terre, au langage, et aux livres.

J'ai dressé son portrait pour donner de la chair et sortir de l'anonymat ces hommes déracinés réduits à leur condition d'ouvriers, tiraillés entre deux pays. Et avant tout, j'ai voulu rendre hommage à l'homme sans qui je ne serais pas la femme que je suis. »R. B.

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Avis (8)

  • La mort d'un proche fait remonter des questionnements. Avant, pendant, Après. Son attitude, sa relation... avec le défunt. Pour une personne étrangère, d'autres questions s'y ajoutent. L'attitude de la personne et celle de la France, la relation entre la personne et les services...
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    La mort d'un proche fait remonter des questionnements. Avant, pendant, Après. Son attitude, sa relation... avec le défunt. Pour une personne étrangère, d'autres questions s'y ajoutent. L'attitude de la personne et celle de la France, la relation entre la personne et les services administratifs. Rien n'est simple. Il suffit dans une relation que les deux personnes veuillent de cette relation.

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  • Rachida Brakni retrace les jours suivant la mort de son père, Kaddour, en août 2020, évoquant les défis administratifs en pleine pandémie pour exaucer son vœu d'être enterré en Algérie.
    Le récit, empreint de souvenirs et de tendresse, dévoile la vie de Kaddour, un homme discret marqué par...
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    Rachida Brakni retrace les jours suivant la mort de son père, Kaddour, en août 2020, évoquant les défis administratifs en pleine pandémie pour exaucer son vœu d'être enterré en Algérie.
    Le récit, empreint de souvenirs et de tendresse, dévoile la vie de Kaddour, un homme discret marqué par l'exil et les difficultés d'intégration. À travers des anecdotes touchantes et souvent teintées d'humour, l'auteure révèle un père aimant, malgré ses silences et ses douleurs passées.
    Ce premier roman autobiographique, écrit avec une grande délicatesse, célèbre l'amour filial et offre un portrait émouvant d'un homme et de sa famille, pris entre deux cultures.
    Une belle ôde au père que nous offre là l’auteure.

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  • Kaddour est ce père tant aimé par sa fille Rachida. Du décès de l’homme à six jours plus tard, Rachida Brakni convoque ses souvenirs et raconte la difficulté d’enterrer les siens en pleine pandémie.

    Rachida Brakni rend un bel hommage à ce père aimant laissant un vide énorme autour de lui....
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    Kaddour est ce père tant aimé par sa fille Rachida. Du décès de l’homme à six jours plus tard, Rachida Brakni convoque ses souvenirs et raconte la difficulté d’enterrer les siens en pleine pandémie.

    Rachida Brakni rend un bel hommage à ce père aimant laissant un vide énorme autour de lui. Kaddour, père algérien, au corps meurtri par la vie, ne souhaitant qu’une chose : retourner en Algérie. J’ai ressenti très rapidement le lien unique et fort qui unissait la fille à son père. En lui transmettant ses valeurs, l’homme a fait d’elle cette femme remarquable d’aujourd’hui. Rachida Brakni met également en lumière ces hommes ni algérien ni français, le cœur entre 2, déracinés, ouvriers et oubliés de la société. Une belle reconnaissance pour ces invisibles qui ont tout perdu et tout donné pour un meilleur avenir.

    http://www.mesecritsdunjour.com/2024/05/kaddour-rachida-brakni.html

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  • On connaissait l’excellente actrice, l’interprète sensible de chansons, la femme engagée, nous lisons maintenant avec émotion le récit sur la mort de son père.
    Au-delà, d’un récit de cinq jours, sur cette période compliquée, c’est surtout le parcours d’un homme, émigré en France, qui a quitté...
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    On connaissait l’excellente actrice, l’interprète sensible de chansons, la femme engagée, nous lisons maintenant avec émotion le récit sur la mort de son père.
    Au-delà, d’un récit de cinq jours, sur cette période compliquée, c’est surtout le parcours d’un homme, émigré en France, qui a quitté son pays, ses racines, ne les a pas oubliées, mais surtout a été un socle fort et juste pour ses enfants.
    Il a su s’adapter, avoir l’intelligence de laisser notamment sa fille devenir comédienne, épouser un non musulman.
    C’est très touchant, cela nous replonge toutes et tous dans des souvenirs personnels, mais aussi sur cette crise de covid, qui a eu tellement de conséquences pour les familles.
    Je n’ai jamais eu la chance d’aller en Algérie, mais en refermant votre livre, j’en ai vraiment très envie.
    Une belle lecture.

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  • Le deuil et ce que cela éveille en nous, fille qui « perd son père », phonétiquement déjà c’est parlant et quand cela s’accompagne de la mémoire d’une famille immigrée, on sent bien qu’un gouffre peut s’ouvrir à nos pieds si les nouvelles attaches construites en tant que femme ne sont pas...
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    Le deuil et ce que cela éveille en nous, fille qui « perd son père », phonétiquement déjà c’est parlant et quand cela s’accompagne de la mémoire d’une famille immigrée, on sent bien qu’un gouffre peut s’ouvrir à nos pieds si les nouvelles attaches construites en tant que femme ne sont pas suffisamment solides. Rachida Brakni a su évoquer les souvenirs avec tendresse et c’est très touchant.

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  • e roman autobiographique débute le 15 août 2020, avec l'annonce de la mort du père de l'auteure, Kaddour, et se termine le 20 août en Algérie où il est inhumé sans sa famille pour cause de frontières fermées en pleine crise de la COVID. Pendant ces six jours, où Rachida Brakni se retrouve au...
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    e roman autobiographique débute le 15 août 2020, avec l'annonce de la mort du père de l'auteure, Kaddour, et se termine le 20 août en Algérie où il est inhumé sans sa famille pour cause de frontières fermées en pleine crise de la COVID. Pendant ces six jours, où Rachida Brakni se retrouve au milieu de ses tantes, oncles, cousins, amis de ses parents, les souvenirs affluent, ceux sur son père et donc ceux sur son enfance.
    Dans ce roman, Rachida s'adresse à son père, comme s'il était encore là. Elle lui dit tout son amour et sa fierté pour l'orphelin qu'il fut à 9 ans, à la rue en Algérie les sept années suivantes avant l'arrivée en France en 1955, à 18 ans. Il ne savait ni lire, ni écrire, est devenu chauffeur-livreur et a laissé sa santé dans ce métier épuisant. Rachida lui est infiniment reconnaissante de la fierté qu'il avait pour elle, de la liberté qu'il lui a laissée pour devenir actrice, de l'ouverture d'esprit dont il a fait preuve lorsque Rachida lui a présenté son compagnon non musulman.
    On sent le terrible regret de Rachida de ne pas avoir échangé plus avec son père, de ne pas avoir essayé d'en savoir plus sur son passé et de parfois avoir eu honte de lui.
    Ce roman est un hommage à tous ces hommes déracinés par l'exil qui n'étaient plus chez eux nulle part. Kaddour a tenu à transmettre à ses enfants, du moins les deux aînés, Rachida et Kader, à travers la langue arabe qui était parlée à la maison, ce qui faisait son identité . Il n'a jamais voulu prendre la nationalité française bien qu'il eût pu garder la nationalité algérienne. Son plus cher désir était de retourner en Algérie, et pas seulement pendant les vacances d'été mais définitivement; ce souhait ne se réalisera qu'à sa mort. Rachida s'était engagée à le réaliser même si cela lui arrachait le cœur de voir partir son père loin d'elle.
    Je suis frappée de constater que depuis le début de l'année 2024, j'ai lu trois récits autobiographiques, ayant de nombreux points communs :
    * Grand Seigneur de Nina Bouraoui
    * Une enfance française de Farida Khelfa
    * Kaddour de Rachida Brakni
    Tous trois sont écrits par des femmes, ayant un père ou des parents algériens, qui ont ressenti le besoin d'écrire à la mort du père pour Nina Bouraoui et Rachida Brakni ou de la mère pour Farida Khelfa. Toutes trois évoquent le déracinement de l'exil, le rejet par la société française mais aussi par la société algérienne, même si les conditions et les conséquences sont différentes pour chacune d'entre elles. Toutes trois sont des femmes de talent, reconnues dans leur domaine, qui savent le poids des mots et les émotions qu'ils véhiculent, qui ont su me toucher par leur histoire et celle de leurs parents.

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    • Calimero29 le 08/05/2024 à 10h14

      C'est tout à fait vrai; moi aussi, j'ai regretté de ne pas avoir plus interrogé mon père sur son passé, ce qu'il était mais il est vrai aussi, que lorsque j'étais enfant et adolescente, on ne parlait pas aussi librement que maintenant. De plus, mon père, fils de paysan, était un taiseux, ce qui n'a pas facilité la communication.

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    • Kryan le 07/05/2024 à 19h12

      Je suis entièrement d'accord avec ton avis, et j'ai pensé exactement à ce que tu écris c'est-à-dire que je pense qu'on a dû lire les mêmes livres en même temps.... Et c'était la même thématique... Et franchement ça m'a vraiment remuée.... Mon père est décédé il était fils d'immigré, c'était quelqu'un de secret, et j'ai l'impression plus que l'impression j'ai vraiment le sentiment d'être passé complètement à côté de lui ! Parce qu'en fait que ça soit du côté de lui, du côté de mon grand-père paternel, ou du côté de mes grands-parents maternels puisque ma mère est d'origine italienne, aussi on ne parlait pas de certaines choses, et c'est dommage parce qu'on a l'impression de pas connaître toutes ses origines et c'est un gros manque.

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  • Samedi 15 août 2020 : on annonce à Rachida Brakni la mort de son père Kaddour. Alors qu’elle rejoint Paris, en train, elle évoque sa peine tandis que les souvenirs commencent à remonter. Elle va devoir faire face aux contingences administratives : nous sommes alors en plein COVID et de surcroît...
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    Samedi 15 août 2020 : on annonce à Rachida Brakni la mort de son père Kaddour. Alors qu’elle rejoint Paris, en train, elle évoque sa peine tandis que les souvenirs commencent à remonter. Elle va devoir faire face aux contingences administratives : nous sommes alors en plein COVID et de surcroît c’est la période des vacances. Kaddour a toujours voulu être enterré en Algérie, il a payé pendant des années une assurance censée s’occuper de la logistique, mais celle-ci a fait faillite depuis plusieurs années.

    On va suivre les évènements sur une période de cinq jours avec la famille au gré des repas de funérailles, des discussions entre hommes, entre femmes, avec la difficulté de s’isoler pour respirer un peu et laisser le chagrin s’installer, au gré des souvenirs qui remontent. On découvre un homme discret, son humour, de l’arrivée en France, avec les difficultés d’un travail souvent lourd qui a laissé des séquelles dont il ne se plaint jamais.

    Il a pris soin de sa famille, de l’éducation des enfants, et Rachida se rappelle les échanges, les vacances en Algérie, les traumatismes aussi (ce jour noir du 17 octobre 1961 et de la répression violente qui a coûté la vie à de nombreux algériens). Comment ne pas se sentir proche de cet homme, étranger partout : considéré comme Algérien en France, Français en Algérie, avec une tristesse liée à l’exil.

    L’exil, jusque dans la mort sépare et déchire les familles.

    Il est fier de la réussite de sa fille, même si parfois il ne la comprenait pas avec cet échange savoureux lorsqu’elle choisit d’apprendre le latin : « une langue morte qui ne sert à rien », et qui pour lui relève du catholicisme. Le soin qu’il met à choisir son costume pour la première de Ruy Blas, afin de lui faire honneur « pour qu’elle n’est pas honte de lui »…

    Ai-je déjà éprouvé de la honte à ton égard ? Je ne crois pas. Ne serait-ce pas plutôt de la gêne ou de l’embarras ? Le dire ou l’écrire m’écorcherait le cœur et briserait le tien. Si la honte est une seconde peau dont on voudrait se défaire, alors non, tu étais tout au plus comme un pull angora qui gratte, une gêne intolérable pour un vêtement si beau qui ne mérite pas de rester au fond du placard ou qu’on s’en débarrasse.

    J’ai beaucoup aimé ce récit plein de pudeur et de tendresse qui évoque le deuil, la tristesse mais aussi les moments heureux. Il m’a profondément touchée, j’ai eu l’impression de partager l’intimité alors c’est pour cela que ma chronique sera brève pour ne rien trahir de l’émotion ressentie…

    J’ai aimé la façon de Rachida Brakni évoque la dureté de l’exil, les difficultés à s’intégrer lorsqu’on est coincé entre deux cultures, ne voulant pas risque de perdre ses racines…

    L’écriture est belle, sobre, mais elle touche directement au cœur. C’est la première expérience de l’auteure en littérature, et c’est très prometteur… et la couverture belle et très évocatrice : un olivier, qui résiste à tout, et s’adapte aux climats comme celui que Kaddour a planté dans le jardin : on ne plante que arbre qui donnent des fruits, et peuvent nous nourrir…

    Ce livre, très court, m’a tentée immédiatement, dès la première fois où j’ai entendu Rachida Brakni en parler à la TV, et comme je suis son parcours depuis longtemps ainsi que celle de son célébrer compagnon, résister à la tentation n’a pas été envisagé, même l’espace d’un quart de seconde.

    Un grand merci à NetGalley et aux éditions Stock qui m’ont permis de découvrir ce roman et son auteure

    #Kaddour #NetGalleyFrance
    https://leslivresdeve.wordpress.com/2024/05/04/kaddour-de-rachida-brakni/

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  • Un très bel hommage d'une fille à son père.
    l'actrice Rachida Brakni rend hommage à son père. Kaddour avait quitté l'Algérie à 18 ans pour venir en France et devenir chauffeur routier. Il s'épuise au travail et meurt du Covid en été 2020.
    Elle nous raconte ce deuil, avec les tracasseries...
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    Un très bel hommage d'une fille à son père.
    l'actrice Rachida Brakni rend hommage à son père. Kaddour avait quitté l'Algérie à 18 ans pour venir en France et devenir chauffeur routier. Il s'épuise au travail et meurt du Covid en été 2020.
    Elle nous raconte ce deuil, avec les tracasseries administratives liées au Covid mais aussi à la volonté de son père d'être enterré sur sa terre d'origine, en Algérie. Elle nous parle de ce moment de deuil, et se souvient de la vie de son père, de sa famille.
    Ce texte est un bel hommage aux immigrés qui sont venus chercher une meilleure vie et qui se sont sacrifiés pour un meilleur avenir pour leur enfant : de belles pages sur les encouragements de ses parents, lors de sa scolarité, leurs doutes (pourquoi vouloir apprendre le latin, une langue morte et la "langue des curés"). Un texte sur des personnes humbles, discrètes. De belles pages, sur son père qui vient dans son jardin et décide de planter des arbres fruitiers et enlever des arbres de "décoration" : un beau figuier dans un jardin est toujours plus utile.
    Il y a de belles pages de communion en famille, que ce soit dans la cuisine ou sur le canapé devant la télévision.
    Rachida Brakni nous parle, avec simplicité, émotion, de façon humble de sa famille, d'elle, de sa vie de fille, épouse, mère, comédienne.
    Un texte sensible et un bel hommage à des invisibles.
    Deux citations qui résument bien ce texte :
    "J'ai fait mienne la citation de Kateb Yacine, « le français est mon butin de guerre ». À travers cette langue que j'aime tant, je serais votre voix et elle, compagne indéfectible, ne me ferait pas défaut pour laver les affronts et les humiliations."
    "J'ai dressé son portrait pour donner de la chair et sortir de l’anonymat ces hommes déracinés réduits à leur condition d’ouvriers, tiraillés entre deux pays. Et avant tout, j’ai voulu rendre hommage à l’homme sans qui je ne serais pas la femme que je suis. »
    #Kaddour #NetGalleyFrance

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