Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Des trombes d'eau. Un vent infernal. En quelques minutes, la petite ville de Woodfoll dans le grand Nord canadien est balayée par une tempête d'une violence inouïe. Plus d'électricité, plus de téléphone, un paysage de fin du monde.
Comme le reste de la région, la prison de haute sécurité n'a pas résisté à l'ouragan. La panne électrique a ouvert les portes, libérant quatre tueurs, parmi les pires de leur espèce, des violeurs, pédophiles et meurtriers récidivistes qui se retrouvent dans la nature.
Quand des cadavres sont retrouvés, sauvagement mutilés, les soupçons se portent forcément sur les évadés. Mais sont-ils les vrais coupables de ces atrocités ? Lou Grynspan, ancienne profileuse de la police du Québec, mène une enquête aux frontières de la raison. Un voyage au bout de l'enfer qui va hanter ses jours et ses nuits...
C'est une tempête d'une rare violence qui cause l'ouverture des portes d'une prison de haute sécurité dans le grand nord canadien. La panique n'est pas loin de s'installer, et les cadavres vont bientôt faire leur apparition. Pour Lou Grynspan, l'enquête présage d'être rude et ne fait bien sûr que commencer...
Ce roman nous plonge dans la violence, la fureur et le sang. L'ambiance est celle des grands froids et on frémit jusqu'au saisissement. Cette prison high-tech nous hante et nous poursuit tout au long de notre lecture.
On est sur le qui-vive à l'annonce des crimes des évadés. Les savoir dans la nature n'est pas de tout repos. Et puis très vite, il y a la disparition d'une jeune autochtone. Il y a un climat de tension entre deux cultures : indienne et canadienne. L'enquête oscille entre raison et intuition, et il semblerait que les ramifications soient multiples. Le risque est omniprésent, les dommages sont nombreux et irréversibles.
On se sent glisser, couler vers un cauchemar noir qui n'en finit pas d'enfler. L'ébauche amérindienne est intéressante, intrigante, mais reste un peu flou. L'écriture est fluide, accrocheuse. On se laisse cahoter par le danger. C'est affolant, sauvage, certaines scènes sont insoutenables.
Le mal et le bien s'offrent ici une bataille de tous les instants. Le voyage est alors, aussi glacial qu'éreintant.
Maud Tabachnik plante un décor assez angoissant au Canada, dans le Manitoba. Une contrée isolée où s’est implanté une prison ultra moderne avec des prisonniers extrêmement dangereux. Déjà là le lecteur se dit que ça va être une source d’ennuis. Mais Maud Tabachnik distrait le lecteur avec d’autres intrigues aussi intéressantes, tout en faisant monter les tensions… jusqu’au moment où les éléments se déchaînent ainsi que certains humains.
Il y a un contraste entre la modernité de la prison et les camps indiens et leur wigwam. Contraste entre le cartésianisme des uns et les croyances ancestrales des autres. Dérèglement climatique (ou autre explication scientifique) vs phénomène surnaturel.
On va découvrir différents groupes de personnages au fur et à mesure que progressent les intrigues. J’ai trouvé cela intéressant car je ne connaissais pas toutes ses institutions et leur organisation dans la société canadienne et leurs compétences juridiques. Lou Grynspan va devoir s’adapter à tous les « clans » et aux différents interlocuteurs, on sent parfois que c’est limite.
Des contrastes on en voit tout au long de cette histoire. On a d’entrée la femme chérif, pragmatique qui doit être très diplomate avec le chef indien avec ses croyances et ses positions très arrêtées.
En ce qui concerne la violence autant la nature que les humains peuvent être extrêmes.
On va suivre deux enquêtes avec leurs ramifications, et le chérif Lou Grynspan va devoir jongler avec les deux. Dans les deux intrigues les « blancs » et les « autochtones » sont impliqués.
Selon les chapitres nous avons une narration à la première personne (Lou) ou à la troisième personne mais pas toujours la même. Du coup le lecteur en sait parfois plus que le Chérif, cela donne au lecteur un petit plus positif et en même temps une certaine frustration de ne pouvoir agir.
En ce qui concerne le langage, Maud Tabachnik a émaillé son texte de mots ou d’expression pour bien ancrer son histoire au Canada. Ce n’est pas systématique et c’est très compréhensif du lecteur français, on a parfois une traduction entre parenthèse.
On retrouve un personnage homosexuel et d’origine juive, ce qui ne m’étonne pas, c’est la touche Maud Tabachnik.
C’est un roman qu’on a du mal à lâcher avant de l’avoir fini car elle nous réserve bien des rebondissements et des émotions fortes.
la petite ville canadienne de Woodfool est d ordinaire paisible . En quelques minutes pourtant, une tempete d une violence inouie va tout chambouler . LA prison ultra securisée qui a acceuilli ses premiers detenus , n a pas résisté a l ouragan. une panne electrique a permis à 4 tueurs sanguinaire de s echapper. Et on retroue le corps demembré d une jeune indienne morte dans d atroces souffrances. Le sheriff lou grynsppan , appuyé par son équipe , ses bat sur tous ces fronts , tout en gerant les relations tendues avec les communautes amerindiennes . Pas facile , surtout en tant que femme . C est sa version , ses questionnements et émotions que l ecrivaine maud tabachnik nous donne a lire . un recit a la premiere peronnes pour suivre deux enquetes distinctes et qui nous fait froid dans le dos
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