80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
« En 1999, Virginie, quatorze ans, accuse son père de l'avoir violée. Il sera condamné en 2001 à douze ans de prison par la cour d'assises de Reims. Or, quelques années plus tard, la jeune fille avoue avoir menti. Voici son histoire, émouvante et véridique. Pour la première fois, on lit la confession d'un enfant menteur. Virginie explique les raisons de son épouvantable fausse accusation. Elle décrit comment elle s'est retrouvée prise à son propre piège, tétanisée par la catastrophe qu'elle a déclenchée, et comment elle a été enfermée dans le statut d'« enfant-victime », dont personne n'a su la sortir en la faisant revenir en arrière. À travers son témoignage, rédigé à la première personne, la jeune fille, qui a aujourd'hui vingt et un ans, veut innocenter son père. Celui-ci a passé six ans en prison, il vient d'être mis en liberté conditionnelle et demande la révision de son procès. Car, malgré les révélations de sa fille, il est toujours coupable aux yeux de la justice. Journaliste à Libération, chef du service Informations générales, j'ai écrit le récit de Virginie parce qu'il pose toute la problématique de notre époque : la parole de l'enfant et les failles d'un système qui n'accorde trop souvent crédit qu'à l'accusation. Dans le paysage judiciaire contemporain, la démarche de Virginie est exceptionnelle. » .
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