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Durant les dernières années, la fréquence des appels au centre antipoison (CAP) de Tunis pour intoxication végétale représente 2% de l'ensemble des intoxications. Elles gardent une spécificité de présentation clinique et de conduite thérapeutique qui leur confèrent une importance particulière. Trente-deux patients d'âge moyen 26 ans ont été dénombrés entre 2010 et 2014. Les manifestations cliniques étaient variées et différaient d'une plante à l'autre. Douze patients (28%) ont consommé le Datura Stramonium. Huit patients (25%) ont consommé la jusquiame. Ils ont présenté un toxidrome anti-cholinergique. Sept patients (21%) d'âge moyen 21 ans ont consommé des grains de ricin. La symptomatologie clinique était faite essentiellement de troubles digestifs. Cinq patients (15%) ont consommé accidentellement le Laurier Rose et avaient présenté des signes digestifs (n=3), des vertiges (n=4) et une bradycardie sinusale (n=3). L'évolution était favorable. Nous avons conclu que les intoxications par les plantes restent un motif rare de consultation aux urgences. Les manifestations digestives, cardiaques et neurologiques sont prédominantes. Le traitement est essentiellement symptomatique.
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