"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sam est le frère de Lise. Du moins c'est ce que tout le monde croit quand Lise se marie avec Henri. Mais c'est surtout Henri qui doit le croire, pour que Sam et Lise puissent réussir leur mauvais coup. Seulement Henri aussi a un frère, un vrai cette fois, et qui s'appelle Édouard. Or même vrai on peut être un faux frère.
Pour lire ce roman vous allez vous préparer un bon thé, vous installer confortablement et surtout ne pas mettre de musique afin de pouvoir écouter celle des mots de Tanguy Viel. Car c'est une écriture singulière, exigeante dont j'ai envie de dire qu'elle se mérite.
C'est une histoire d'arnaque vieille comme le monde. Une femme se fait désirer, puis épouser par un homme vieux et riche, en espérant y gagner le pactole qui lui permettra de refaire sa vie ailleurs avec son amant. Il y a 4 personnages, pas un de plus et toute l'histoire est racontée du point de vue de l'un d'entre eux. On pressent très vite que c'est un looser mais on se fait avoir avec lui. Les situations et les gens ne sont pas toujours ce qu'ils semblent être...
Les phrases s'étirent comme un fleuve paresseux d'un méandre à l'autre ou plutôt comme un long travelling qui chercherait à la fois à embrasser la scène qui se joue et celle qui l'a précédée. Parfois on s'arrête, on repart en arrière pour retrouver le fil et rien n'est plus efficace que de lire à haute voix. Alors la musicalité de l'écriture s'exprime en toute liberté et les mots retrouvent une fluidité stupéfiante. C'est vraiment une écriture envoûtante. "Article 353 du code pénal "reste mon coup de coeur. Peut-être parce que j'ai ressenti beaucoup d'empathie pour le personnage principal ce qui n'a pas été le cas dans celui-ci. A vous de vous faire votre propre opinion!
Machiavélique ! On dirait du H-G Clouzot ! Ça commence comme un plan bien malin entre deux fieffés roués qui veulent plumer un pigeon...et ça finit...mal !
Il faut toujours un naïf dans l'histoire, le gars qui a tiré la mauvaise carte au poker !
Alors, un scénario de polar en 144 pages, vif et alerte, mais dont la narration reste dense et les personnages bien brossés, on ne peut qu'admirer ! Même si ce n'est pas le meilleur roman de l'auteur, j'ai aimé le ton, la facilité à faire concis et intrigant à la fois !
Il est fort, Tanguy Viel ! Indéniablement !
Encore un superbe récit écrit par Tanguy Viel ! A sa façon, on sait ce qui se passe dès le début : un faux kidnapping, une remise de rançon ratée et qui dérape. Et c’est ce dérapage incontrôlé mais superbement maîtrisé par la plume de l’auteur, qui va créer un huis-clos où la tension psychologique déboule avec la force de chaque marée dans la machination. 138 pages qu’on ne lâche pas car le suspens nous tient en haleine jusqu’au bout. Il y a ce panama laissé dans le coffre d’une Jaguar et il y a Edouard, « lui qui semblait orchestrer de sa présence jusqu’à la circulation de nos regards » et « que par quel hasard impossible, il sache tout déjà depuis longtemps. »
Roman intense, talentueux et généreux. Tanguy Viel est un auteur remarquable. Coup de cœur certain.
Des phrases longues, ciselées, apportant quantité de détails m'ont semblé faire de ce roman un exercice de style, brillant... mais vain. Je n'ai lu rien d'autre que ce qui est écrit et cela me paraît fort dommage. Une histoire que j'ai déjà oubliée...
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !