80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Parmi les 87 discours que Dion écrivit, le onzième (Ilion n'a pas été prise) est l'un des plus longs en même temps que des plus surprenants. Il est sans conteste le plus drôle. En effet, Dion n'ose rien moins que de critiquer de manière virulente le récit par Homère de la prise de Troie. Ce discours atypique, qui tient de la réfutation rhétorique à couleur paradoxale, mais cède rapidement la place à une nouvelle version du mythe, frappe par l'ampleur du propos. Il invite à une réflexion morale, d'inspiration platonicienne, sur le rôle pernicieux que joue dans l'éducation une poésie mensongère. Il recèle les germes d'une réflexion politique et idéologique. Est ainsi posée la question des visées de ces mythes recomposés au fil des époques : selon Dion, Homère voulait raffermir les Grecs face aux guerres qu'ils allaient devoir affronter contre les Perses, mais sa déformation des événements ne correspond plus au nouveau contexte ; les Grecs n'ont en effet plus à craindre une agression venue d'Orient, puisqu'ils sont désormais sous la protection romaine.
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