La recherche consiste à interroger les jardins partagés entant que territoires socio-urbains, revendiquant leur capacité de recomposition du lien social. A partir du terrain de recherche, ces jardins collectifs peuvent être envisagés comme un processus socio-historique, porteur de divers enjeux dans un contexte urbain et écologique de l'espace semi-public, engendrant une sociabilité ambigüe. Au coeur d'enjeux politiques, économiques, écologiques et sociaux, la sociabilité au sein de ces espaces révèlent des lois et des singularités. Il faut les comprendre comme des territoires de possible sociabilité au coeur d'un tissu urbain municipal mais aussi micro-local. Qu'ils relèvent des jardins familiaux ou des community gardens, ils offrent la possibilité d'une visibilité d'une action ou d'une pratique collective, située socialement et spatialement. La sociabilité se comprend dans les formes d'interactions sociales et symboliques, que celles-ci soit orales, écrites ou pratiques, dans leurs dimensions individuelles et/ou collectives. Les données qualitatives recueillies nous permettent d'appréhender la complexité que peuvent revêtir les sociabilités au sein des jardins.
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