80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Théodore César Muret est né à Rouen, le 24?janvier?1808 et décédé le 23?juillet?1866 à Soisy-sous-Montmorency. C'est un auteur dramatique, un poète, un essayiste et un historien français.
Il est issu d'une famille protestante qui fut chassée de France au moment de la révocation de l'Édit de Nantes.
Ce détail peut sembler anodin, pourtant il permet d'exclure chez l'auteur du présent ouvrage, une quelconque partialité dans ses prises de position en faveur de la révolte vendéenne ainsi qu'en éventuelle complaisance pour le «?fanatisme catholique?».
De par l'histoire de sa familiale, Théodore Muret est pleinement en mesure de comprendre ce que peuvent éprouver les insurgés vendéens, car les siens ont eu à subir, en leur temps, les persécutions religieuses qu'entraînèrent les Guerres de Religions.
Théodore Muret prend le soin de préciser:
«?S'étonnera-t-on de ma sympathie pour les Français qui se levèrent, pendant la Révolution, sous le drapeau blanc et la croix? Cette surprise serait mal fondée.?» «?Pourquoi les persécutions exercées contre notre Église par les gouvernements de Louis?XIV et de Louis?XV, me rendraient-elles hostile à Louis?XVI, qui prit à tâche de les réparer; à la Restauration, qui inscrivit la liberté religieuse dans le pacte fondamental, et qui tint si loyalement sa promesse??» Il ajoute ensuite: «?Petit-fils de protestants qui émigrèrent par fidélité à leurs convictions, je déteste également tous les oppresseurs.?» C'est donc sous un angle essentiellement humain et non point idéologique ou religieux que Théodore Muret nous relate l'histoire de ces Guerres de l'Ouest.
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