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Mettez-vous à la place de Stan : grâce à l'implant LongLife, comme tous ses amis et ses proches, il ne craint ni la maladie ni les accidents et peut atteindre l'âge de cent ans en menant une petite vie tranquille. Est-ce que ça ne donne pas envie ?
Maintenant, essayez de penser comme Scott, le grand frère de Stan : voulez-vous vraiment que vos battements de coeur soient contrôlés à tout instant ? Vous sentir traité comme un être irresponsable, fragile, et que l'on décide à votre place ce qui est bon pour vous ?
Si la liberté et la part du hasard valent plus à vos yeux que votre sécurité, faites-le savoir. Rejoignez le Grupp.
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Voici un roman dystopique qui nous fait réfléchir sur la sécurité (Ici représentée par la société Longlife, qui contrôle TOUT), sur la liberté (où et quand s'arrête celle-ci), mais aussi sur les conséquences d'une surprotection des parents envers leurs enfants,...
J'ai beaucoup aimé la première partie du roman, racontée par Stan. On y découvre cette société ou notre corps est contrôlé, tout nous paraît nouveau... Stan est un personnage que j'ai trouvé attachant, combatif, il se pose des questions et ne reste pas bêtement à attendre que tout bouge autour de lui. Il se créé petit à petit des relations, qui vont l'aider dans sa quête. Relations souvent bienveillantes, rassurantes. On sent que ce Stan a été très proche de son frère et j'ai trouvé ce lien vraiment sympa a découvrir, il nous permet de nous mettre dans la tête de Stan et de nous poser nous aussi des questions sur Scott ! Cependant, Yves Grevet a fait le choix d'une deuxième partie qui reprend les événements de la première, mais d'un autre point de vue, celui de Scott, ce qui m'a un peu moins plu... On reste sur notre faim à la fin de la première partie et je n'avais qu'une envie dans cette deuxième partie, arriver au point ou nous nous en étions arrêtés... Cela reste tout de même intéressant et nous permet de cerner d'autres enjeux, mais Il m'a manqué un petit plus dans cette deuxième partie... Ou peut-être est-ce aussi le fait que je me suis beaucoup plus attachée à Stan qu'à Scott! Les deux frères étant tout de même très différents l'un de l'autre et nous les suivons aussi à des périodes de leurs vies différentes.
Ce roman a cependant l'avantage d'être une dystopie en un tome ! Ce qui est tout de même un point positif car les questions que l'on se pose ont été résolues durant ce roman.
En bref, voici un roman que j'ai trouvé agréable, bien qu'inégal dans sa construction...
Ici, nous avons affaire à une dystopie jeunesse au concept intéressant : la sécurité de la population prime sur sa liberté. Ce principe m’a instantanément rappelé le célèbre roman de Lois Lowry « Le Passeur » où la même thématique y est développée mais d’une manière différente. Dans ce roman, j’ai trouvé le concept plutôt bien exploité, l’auteur n’hésite pas à rentrer dans les détails et à nous exposer les failles auxquelles peut être confronté le système ainsi que toutes ses facettes. Grâce à ces idées, on peut faire mûrir chez le lecteur une certaine réflexion : la sécurité doit-elle primer sur la liberté ? La peur de la vie quotidienne doit-elle vraiment nous paralyser ?...
Pour ce qui est de l’histoire, je me suis sentie réellement impliquée à partir des 150 premières pages. En effet, le début amorce l’univers, le met en place et on suit le point de vue d’un personnage secondaire dont on ne comprend pas trop l’utilité à part être un simple spectateur. Je n’étais donc pas immergée dans l’intrigue au maximum. Cependant, à partir du moment où l’on passe au point de vue du personnage principal, membre du groupe clandestin nommé le Grupp, tout s’accélère. L’action se met en place et nous intéresse davantage. On découvre enfin le fonctionnement de cette organisation secrète que l’on suit depuis le début mais de l’extérieur. C’est uniquement à ce moment-là que j’ai compris l’intérêt du premier point de vue.
Du côté des personnages, j’ai bien aimé les suivre dans leur aventure mais je ne m’y suis pas forcément attachée. Ils étaient sympas mais je n’avais aucun point commun avec eux et donc, aucun moyen d’identification. Enfin, j’aime toujours autant la plume d’Yves Grevet. À la fois fluide et agréable à lire, elle a réussi à me plonger dans son action.
Dans « Grupp », nous retrouvons Scott et Stan le plus jeune des deux frères, dans une société où l'implant de LongLife réduit la liberté de tous. Plus le droit de traverser la route sans éviter le passage piétons au risque de se prendre une décharge électrique. Plus aucune activité « dangereuse » permise. Plus aucune bagarre. Tous vos pics d'émotions sont espionnés, que ce soit du stress, de la colère, de l'envie.
Scott n'en peut plus de cette vie d'opprimé, et fonde le Grupp, groupe de jeunes qui vont revendiquer leur liberté. Mais cela à un prix. Un jour, on vient le chercher pour le mettre en prison. Stan est dévasté, et va mener l'enquête sur les actions clandestines de son frère.
Je ne sais part où commencer, tant j'ai de choses à raconter ! Donc je commencerais par dire que le roman est beaucoup trop long, pour finalement peu de choses à raconter, ou qui auraient pu être dites plus simplement et avec plus d'intensité, car ici on perd le rythme de lecture.
Je trouve aussi qu'on s'éloigne rapidement du sujet principal... pour y revenir comme si de rien n'était à la fin. Je ne comprends pas. Comment de simples revendications d'un groupe de jeunes clandestins peuvent aller si loin ? Après, j'ai bien compris le rapport entre Scott, la prison, le patron et l'État, mais je trouve ça beaucoup trop poussé. Pour moi, c'est trop, c'est sur-joué, on a voulu en faire trop. Pourquoi ne pas rester dans le vif du sujet au lieu de s'en éloigner totalement ?
Et puis c'est quoi cette fin ? J'aurais aimé beaucoup plus de violence et de mots vénéneux entre le patron et Scott ! Je veux dire, on fait quand même un roman de 500 pages là dessus, et on nous pond la fin en deux lignes. Hallucinant.
Au final, je ne vois pas l'intérêt de toute la première grande partie (qui est du point de vue de Stan, le frère de Scott), puisqu'en fermant le roman, j'en avais oublié les 3/4. Et puisqu'on retrouve sur la même période, dans la seconde grande partie, les mêmes jours mais du côté de Scott, je me suis dis ; « Non. C'est pas possible. Je vais pas tout me retaper. ».
(Petite parenthèse mais c'est aussi pour cette raison que je n'ai lu que 2 des 4 romans de la saga U4. J'en ai eu ras le bol de suivre les mêmes jours en boucle mais du point de vue des différents personnages. Totalement inutile pour moi, redondant et finalement saoulant.)
Les personnages sont tout ce qu'il y a de plus banal. Je n'ai eu aucun attachement ni pour Scott, ni pour Stan, et encore moins pour Alma. Dommage, étant donné que ce sont les personnages principaux.
Ce qui est aussi dommage d'ailleurs, c'est que ce sont les personnages les moins développés, comme Lottie et Felix par exemple, qui avaient le plus gros potentiel. Et je pense aussi notamment à Phi et Jeanne que l'on aperçoit rapidement, je dirais une vingtaine de pages à la fin, mais qui ont su plus me captiver que les autres en 500 pages ! Ce sont eux qui auraient dû être plus approfondis !
Et puis, au final, qui est vraiment le patron, pourquoi a t-elle fait tout cela, et encore plein d'autres questions qui ne me viennent pas forcément à l'esprit ? On n'en sait foutrement rien ! Je crois que c'est ce qui m'agace le plus. On en fait tout un plat, pour qu'au final on ne sache que dalle ! Je le répète et je ne cesserais de le répéter : à quoi bon avoir écrit un roman si conséquent si c'est pour ne rien raconter de concret ?
Et c'est pareil pour Alma par exemple, on nous dit rapidement vers la fin qu'elle n'est pas celle qu'on croit... oui, et ? Alors qui est-elle ? Pourquoi fait-elle cela ? On ne le saura jamais !
Pourtant, j'ai réellement voulu terminer ce roman, parce que je me disais que la fin serait une explosion de rebondissements, d'acharnements, de révélations ! ... que d'illusions. J'en aurais presque envie de me créer ma propre fin.
Je vous avoue qu'après avoir relu mon avis, et avoir pesé le pour et le contre de ce que j'ai pu raconter, je pensais apprécier plus le roman que ça, et au final, je m'en tire avec un avis plutôt négatif.
Bien déçue par ce roman qui m'avait été pourtant si bien vendu. Décidément Yves Grevet, je suis sincèrement désolé, mais j'ai beaucoup de mal avec vos romans ! Mais je ne demande qu'à retenter l'expérience avec un autre de ses romans, et pourquoi pas, celui-ci sera peut-être le bon.
Ma chronique sur le blog: https://solivresse.blogspot.fr/2017/11/grupp-yves-grevet.html#more
Alors que j'apprécie de moins en moins le genre dystopique, j'ai tout de même eu envie de laisser une chance au dernier livre d'Yves Grevet. Et je suis bien contente de l'avoir fait !
La société dépeinte par le livre est pourtant assez classique : pour garantir la sécurité de la population, celle-ci est constamment surveillée grâce à une puce Longlife. Ils ont toujours un œil sur les battements de votre cœur pour détecter les accès de violence, la peur, et agir en conséquence en envoyant la police ou une ambulance. Bien entendu, cette surveillance constante, ce manque de liberté, ne plait pas à tout le monde, et surtout pas aux membres du Grupp, une organisation secrète qui essaye de faire ouvrir les yeux de la population.
Mais ce qui est génial avec ce livre et qui m'a vraiment surpris c'est que le récit ne tourne pas uniquement (voir pas du tout) autour des questions que soulève ce genre de société. Questions qui sont toujours les mêmes et finissent par lasser. Yves Grevet utilise cette société et ses problèmes pour nous offrir un thriller efficace et vraiment prenant. Car le méchant ici ce n'est pas le gouvernement, mais une organisation mafieuse qui va tenter de hacker le système Longlife pour faire du chantage et détourner de l'argent en menaçant le gouvernement et ses citoyens. Et c'est justement le Grupp, et un de ses membres en particulier, qui va aider le gouvernement pour arrêter la personne à la tête de ce cartel.
Mais ce livre est surtout et avant tout une histoire familiale. Le livre se découpe en trois parties : la première nous permet de suivre Stan, un jeune garçon de 13 ans dont le frère est accusé d'être à la tête du Grupp. Alors que son monde s'effondre et que le cas de son frère semble empirer, il va essayer d'enquêter de son côté et découvrir la vérité sur son frère à l'aide de ses amis Lottie et Sol. La deuxième partie nous donne enfin quelques réponses en nous faisant suivre Scott, le frère de Stan. Et enfin, la dernière partie nous permet d'alterner les points de vues de différents membres du Grupp.
Yves Grevet a vraiment un don pour retranscrire les émotions. J'ai vraiment adoré sa façon d'écrire, de nous plonger dans la tête des personnages, leurs angoisses, leurs doutes... J'ai particulièrement aimé la partie avec Stan qui est si jeune et tellement en détresse devant les problèmes que doit faire face sa famille, même s'il ne le montre pas et essaye d'être fort. Heureusement qu'il y a Sol, son meilleur ami, mon personnage préféré (il est tellement... différent). Et alors la deuxième partie ! Je n'ai que difficilement réussi à lâcher le livre tant elle est angoissante et prenante. Est-ce que Scott va s'en sortir, vont-ils réussir à coincer cette organisation mafieuse ?
Vous l'aurez compris, j'ai vraiment beaucoup aimé. Malgré quelques scènes parfois exagérées et peu probables, j'aimerais que les dystopies soient plus comme ce livre et surtout, évoluent ! Car Yves Grevet a vraiment su enfin renouveler ce genre qui commençait sérieusement à me lasser, et rien que pour ça, je dis chapeau ! Merci à lecteurs.com et aux éditions Syros !
https://bookshowl.blogspot.fr/2017/11/grupp-yves-grevet.html
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