"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Anouk envie le « Joli Monde », celui des humains, avec ses belles voitures et ses tenues à la mode, un monde où les gens sont libres d'aller et venir, et de tomber amoureux. Malheureusement, tout cela lui est inaccessible, car elle n'est pas humaine. Anouk est née animal et a été transformée en jeune fille par la sorcière Mada Vittora, qui a fait d'elle sa domestique. Derrière les murs de sa prison parisienne, elle mène une morne existence, entre balai et casseroles. Mais lorsque sa maîtresse est découverte gisant dans une mare de sang, Anouk et ses amis s'empressent de fuir avant d'être accusés du crime.Le monde extérieur tant fantasmé devient un lieu hostile. La société secrète de magie, « la Haute », s'est déjà lancée à leurs trousses, tandis que s'engage une course contre la montre pour garder apparence humaine. Car si Anouk et ses amis échouent à prolonger le sortilège qui les a transformés, ils perdront tout. S'ils y parviennent, des pouvoirs insoupçonnés pourraient s'ouvrir à eux.
« Dans son envoûtant roman, Megan Shepherd donne enfin une voix à ceux qui n'en ont jamais eu, et nous entraîne à travers un Paris contemporain et merveilleux, scintillant et ténébreux. Et elle nous pose une question troublante, qui nous concerne tous : qu'est-ce que cela signifie d'être humain ? » Victor Dixen, auteur best-seller de Phobos« Une saga sombre et ensorcelante. » Entertainment Weekly« Ce conte délicieusement obscur interroge les normes sociétales tout en explorant la face sombre des contes de fées. » Publishers Weekly
Anouk envie beaucoup la vie à l’extérieur de l’hôtel dont elle s’occupe. Anouk n’est pas humaine, c’est grâce à un sortilège qu’elle l’est devenue. Depuis elle appartient à la sorcière qui l’a transformée. Anouk est un Familier, un animal, elle doit maintenant servir la sorcière. Un jour, la sorcière est retrouvée morte dans une marre de sang, les Familiers, sachant qu’ils seront les premiers accusés, s’enfuient tous. Ils partent vers une quête, prouver qu’ils sont innocents, mais surtout et c’est le plus important, trouver un moyen de prolonger le sortilège pour continuer d’être humain avant qu’ils ne redeviennent des animaux.
Que ce soit Anouk ou les autres personnages, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Anouk est une bonne personne, peut-être un brin naïve. Mais seulement, j’ai trouvé que son personnage n’était pas assez exploité, j’aurais apprécié que son personnage ait plus de profondeur, de même pour les autres.
Hormis ceci, j’ai vraiment aimé l’univers, un univers fantastique et sombre. C’était très plaisant de le découvrir. On a une ambiance bien spécifique et qui nous imprègne plutôt bien dans le récit. L’histoire qui nous est offerte est assez originale et agréable à découvrir. L’auteure nous livre un conte de fées moderne qui est assez bien travaillé et qui sait nous surprendre. C’est une bonne lecture. J’ai passé un bon moment avec cette lecture, je vais d’ailleurs commencer le second tome bientôt !
Si vous aimez les histoires avec un imaginaire et un univers qui surprend, qui est sombre et qui nous fait vivre une aventure sympathique, lancez-vous.
- Emy de LadiesColocBlog
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--- Quand je me laisse porter par mes envies ---
Avant de me voir proposer le second volet en service de presse par les éditions Castelmore, je n’avais jamais entendu parler de ce diptyque. Et quand j’ai découvert le synopsis, j’ai aussitôt été séduite. J’ai donc couru l’acheter quelques jours plus tard. Le soir même, je dévorai 150 pages, malgré une fatigue écrasante. Autant vous dire que je ne regrette pas mon choix !
--- Comme un air de conte de fée… ou presque ! ---
Megan Shepherd utilise des éléments qui nous sont familiers, comme les sorcières et les gobelins, pour créer quelque chose d’unique, de fascinant ! Son univers tient à la fois du glauque et du merveilleux, un mélange que j’adore – ce n’est pas la première fois que je vous le dis.
Chaque chapitre dévoile un nouveau pan de ce monde caché au cœur du nôtre. Les lois qui le régissent nous apparaissent floues au début mais on se les approprie au fil des pages, en même temps que les personnages. Ceux-ci cherchent, en effet, à maîtriser la magie afin de pouvoir conserver forme humaine. Et ce n’est pas une mince affaire !
--- Mais ces personnages sont-ils vraiment humains ? ---
Au départ, ils se cantonnent au rôle que leur a donné Madda Vittora, une sorcière aux grands pouvoirs. L’un est chauffeur privé, l’autre tueur à gages. Quant à Anouk, notre héroïne, elle est une servante maladroite qui se sent à l’étroit dans cette maison qu’elle ne peut quitter.
Mais ce n’est que le début. Progressivement, nos protagonistes vont se libérer de leurs chaînes, sortir de leur coquille et montrer tout leur caractère. Et quelle transformation ! Eux qui refoulaient leurs désirs, les voilà pleins d’envies, de sentiments. Alors qu’ils sont sur le point de perdre leur humanité, ils découvrent enfin les joies de l’existence.
Comme des enfants livrés à eux-mêmes, ils font des erreurs, mentent, trichent. Alors, c’est sûr, ils nous agacent parfois au plus haut point. Mais ils sont aussi capables de nous attendrir en faisant preuve de bravoure et de gentillesse. Bref, ils sont complexes. En un mot, humains !
Quant aux antagonistes, je les ai appréciés pour leurs manigances. Leur soif de pouvoir annonce de grandes choses pour la suite.
--- Quand chaque seconde compte ---
Si l’histoire débute doucement, c’est pour laisser le temps au lecteur d’assimiler toutes sortes d’informations au sujet de l’univers, des personnages et des enjeux cachés en son sein. Par la suite toutefois, les choses s’accélèrent ! L’intrigue prend des tournants osés, rebondit sur des révélations inattendues, butte sur des subterfuges.
À un moment, j’ai eu peur qu’elle se perde dans mille et une possibilités, au point que mon intérêt a légèrement faibli. Le récit flirtant constamment avec l’étrange, il a failli basculer dans l’absurdité la plus totale, mais… non ! Megan Shepherd s’est admirablement bien rattrapée et nous offre un final grandiose. Croyez-moi, vous n’êtes pas prêts de vous ennuyer !
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