Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Nous reprenons la lecture au moment où nous l’avions quitté dans le premier tome. C’était plaisant de retrouver les personnages.
Anouk n’a qu’une chose en tête, devenir une sorcière afin d’aider ses amis, les Familiers, à redevenir humain. Anouk est le personnage qui est au centre de tout cet ensemble de personnages. On voit son personnage évoluer au fil du récit. Mais tout comme dans le premier tome, je n’ai pas réussi à m’attacher à elle ainsi qu’aux autres. Les choix de l’auteur m’ont laissé perplexe à vrai dire.
L’univers nous submerge totalement. On assiste à de nombreux rebondissements, des revirements de situations auxquels on ne s’attendait pas. Je dois l’avouer parfois tout s’enchaîne qu’il faut réussir à suivre tout. Si bien qu’à un moment, je me sentais perdue. C’était un peu les poupées russes en versions rebondissements. Un rebondissement en cache un autre qui en cache un autre encore. Ça reste dynamique mais le rythme est quelque peu rapide. Mais attention l’univers est toujours aussi bien et travaillé. De plus, l’intrigue se fait à la fois stressante et mystérieuse.
Dans l’ensemble, c’était une duologie plutôt sympathique et agréable à découvrir. Megan Shepherd nous a offert une histoire fantastique et mystérieuse avec des personnages plutôt intéressants. Je ressors mitigée de ce second tome mais cela reste tout même une duologie à lire si on aime les tourbillons de rebondissements et de mystères.
- Emy de LadiesColocBlog
Anouk envie beaucoup la vie à l’extérieur de l’hôtel dont elle s’occupe. Anouk n’est pas humaine, c’est grâce à un sortilège qu’elle l’est devenue. Depuis elle appartient à la sorcière qui l’a transformée. Anouk est un Familier, un animal, elle doit maintenant servir la sorcière. Un jour, la sorcière est retrouvée morte dans une marre de sang, les Familiers, sachant qu’ils seront les premiers accusés, s’enfuient tous. Ils partent vers une quête, prouver qu’ils sont innocents, mais surtout et c’est le plus important, trouver un moyen de prolonger le sortilège pour continuer d’être humain avant qu’ils ne redeviennent des animaux.
Que ce soit Anouk ou les autres personnages, je n’ai pas réussi à m’attacher aux personnages. Anouk est une bonne personne, peut-être un brin naïve. Mais seulement, j’ai trouvé que son personnage n’était pas assez exploité, j’aurais apprécié que son personnage ait plus de profondeur, de même pour les autres.
Hormis ceci, j’ai vraiment aimé l’univers, un univers fantastique et sombre. C’était très plaisant de le découvrir. On a une ambiance bien spécifique et qui nous imprègne plutôt bien dans le récit. L’histoire qui nous est offerte est assez originale et agréable à découvrir. L’auteure nous livre un conte de fées moderne qui est assez bien travaillé et qui sait nous surprendre. C’est une bonne lecture. J’ai passé un bon moment avec cette lecture, je vais d’ailleurs commencer le second tome bientôt !
Si vous aimez les histoires avec un imaginaire et un univers qui surprend, qui est sombre et qui nous fait vivre une aventure sympathique, lancez-vous.
- Emy de LadiesColocBlog
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--- Retour dans un univers passionnant ---
Dès les premiers chapitres, j’ai retrouvé cette ambiance si particulière qui m’avait séduite ; un mélange de magie, de créatures féeriques et de société secrète. Cependant, je me suis rapidement aperçue que je ne maîtrisais qu’une part infime de cet univers.
Alors qu’Anouk se met en tête de devenir une sorcière, nous la suivons dans les épreuves qu’elle doit endurer pour réussir. Les Enfants des Neiges, les bains de charbons, la clé que chaque prétendante doit trouver pour accéder au titre de Mada : encore une fois, Megan Shepherd fait montre d’un véritable talent pour nous ouvrir les portes de son monde. J’ai donc dévoré cette première partie en quelques heures !
--- L’ennemi de mon ennemi est mon ami ? ---
C’est sur ce principe que se base la suite du récit. Or, si j’aime les alliances improbables qui se révèlent souvent explosives, je dois avouer que les choix de l’auteure m’ont laissée perplexe sur ce point. Comment Anouk peut-elle oublier aussi facilement les manigances de Rennar à son égard ? En bref, j’ai trouvé qu’elle lui cédait trop facilement, qu’elle ne tirait pas des leçons du passé. Certes, Rennar sait se montrer persuasif, mais tout de même !
Malgré cela, j’ai su apprécier les jeux de pouvoir que cette collaboration a fait naître, bien qu’ils aient été de courte durée.
--- Une intrigue foisonnante, peut-être même un peu trop ---
Il est impossible de s’ennuyer avec Midnight Beauties, tant les revirements sont nombreux. Et c’est peut-être ça le hic, finalement. J’aime être surprise, cela ne fait aucun doute, mais l’intrigue se compose de rebondissements qui cachent eux-mêmes d’autres rebondissements. Le scénario emprunte donc de multiples chemins, et je me suis sentie perdue par moments.
A contrario, l’auteure précipite parfois la résolution de l’un ou l’autre problème, utilise des raccourcis sans s’appesantir sur les détails. Résultat : j’ai perçu comme un déséquilibre entre les transitions, parfois trop rapides, et le cœur de l’action qui s’éternise. Ajoutez à cela un rythme effréné qui m’a laissée à bout de souffle, et vous comprendrez pourquoi j’ai décroché à plusieurs reprises.
Heureusement, l’histoire reste globalement cohérente, ce qui m’a permis de raccrocher les wagons à l’approche du dénouement, mais non sans peine.
--- Anouk, héroïne parmi les héros ---
Je m’en rends compte à l’instant, les personnages de cette saga sont très, très nombreux. Entre Anouk et ses amis familiers, la Haute et ses Souverains, les Charmants et les Gobelins, ça en fait du monde. Pour autant, cela ne m’a pas dérangée. Bon, il est vrai que j’avais tendance à confondre Cricket et Petra qui semblent faites du même bois, mais ce n’est pas bien grave. En fait, tous les protagonistes ont l’âme d’un héros ; ils sont courageux et prêts à suivre Anouk jusqu’au bout du monde !
C’est donc cette dernière qui se trouve au cœur de toutes les attentions. La petite bonne d’autrefois qui doit sauver l’humanité. Quelle évolution, n’est-ce pas ? Si l’on excepte ses rapports avec Rennar, j’ai adoré suivre cette jeune fille pas comme les autres, la regarder grandir, prendre le pouvoir et l’utiliser avec une innocence qui fait défaut aux Souverains de la Haute.
Ah oui, j’ai failli oublier mon plus grand bémol : le pseudo triangle amoureux mis en place par l’auteure. En un mot ? Inutile !
--- On a frôlé la catastrophe pour le dénouement ---
Il est à l’image de ce deuxième tome : grandiose, mais un peu too much. Alors qu’on sent la fin approcher, l’auteure rajoute un, deux, trois rebondissements. Ça n’en finit plus, raison pour laquelle mon intérêt a progressivement diminué.
Par chance, j’ai su prendre mon temps, faire quelques pauses quand j’en ressentais le besoin afin d’appréhender avec justesse toutes les conséquences de cette guerre. Et quelles conséquences !
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--- Quand je me laisse porter par mes envies ---
Avant de me voir proposer le second volet en service de presse par les éditions Castelmore, je n’avais jamais entendu parler de ce diptyque. Et quand j’ai découvert le synopsis, j’ai aussitôt été séduite. J’ai donc couru l’acheter quelques jours plus tard. Le soir même, je dévorai 150 pages, malgré une fatigue écrasante. Autant vous dire que je ne regrette pas mon choix !
--- Comme un air de conte de fée… ou presque ! ---
Megan Shepherd utilise des éléments qui nous sont familiers, comme les sorcières et les gobelins, pour créer quelque chose d’unique, de fascinant ! Son univers tient à la fois du glauque et du merveilleux, un mélange que j’adore – ce n’est pas la première fois que je vous le dis.
Chaque chapitre dévoile un nouveau pan de ce monde caché au cœur du nôtre. Les lois qui le régissent nous apparaissent floues au début mais on se les approprie au fil des pages, en même temps que les personnages. Ceux-ci cherchent, en effet, à maîtriser la magie afin de pouvoir conserver forme humaine. Et ce n’est pas une mince affaire !
--- Mais ces personnages sont-ils vraiment humains ? ---
Au départ, ils se cantonnent au rôle que leur a donné Madda Vittora, une sorcière aux grands pouvoirs. L’un est chauffeur privé, l’autre tueur à gages. Quant à Anouk, notre héroïne, elle est une servante maladroite qui se sent à l’étroit dans cette maison qu’elle ne peut quitter.
Mais ce n’est que le début. Progressivement, nos protagonistes vont se libérer de leurs chaînes, sortir de leur coquille et montrer tout leur caractère. Et quelle transformation ! Eux qui refoulaient leurs désirs, les voilà pleins d’envies, de sentiments. Alors qu’ils sont sur le point de perdre leur humanité, ils découvrent enfin les joies de l’existence.
Comme des enfants livrés à eux-mêmes, ils font des erreurs, mentent, trichent. Alors, c’est sûr, ils nous agacent parfois au plus haut point. Mais ils sont aussi capables de nous attendrir en faisant preuve de bravoure et de gentillesse. Bref, ils sont complexes. En un mot, humains !
Quant aux antagonistes, je les ai appréciés pour leurs manigances. Leur soif de pouvoir annonce de grandes choses pour la suite.
--- Quand chaque seconde compte ---
Si l’histoire débute doucement, c’est pour laisser le temps au lecteur d’assimiler toutes sortes d’informations au sujet de l’univers, des personnages et des enjeux cachés en son sein. Par la suite toutefois, les choses s’accélèrent ! L’intrigue prend des tournants osés, rebondit sur des révélations inattendues, butte sur des subterfuges.
À un moment, j’ai eu peur qu’elle se perde dans mille et une possibilités, au point que mon intérêt a légèrement faibli. Le récit flirtant constamment avec l’étrange, il a failli basculer dans l’absurdité la plus totale, mais… non ! Megan Shepherd s’est admirablement bien rattrapée et nous offre un final grandiose. Croyez-moi, vous n’êtes pas prêts de vous ennuyer !
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