Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Louise a fondé une petite agence de communication. Elle est jeune et démarre une brillante carrière, malgré les aléas du métier, liés en particulier à son fantasque et principal client, un célèbre designer , Stan. Elle doit aussi jongler avec les fantasmes déconcertants de son amant, Vincent. Mais elle a autre chose en tête : des carpes. De splendides carpes japonaises, des Koï. Celles que son père, récemment décédé, avait réunies au cours de sa vie, en une improbable collection dispersée dans plusieurs plans d'eau de Paris. Avec son frère, elle doit ainsi assumer un étrange et précieux héritage.
J'ai beaucoup aimé ce court récit, cette déambulation parisienne à la recherche des carpes japonaises, des Koïs, disséminées par leur propriétaire dans les points d'eau de différents parcs de la ville. Des personnages atypiques croqués comme il faut, des univers différents, de jolies phrases ou formulations...
Une agréable découverte.
Louise est une parisienne trentenaire qui hérite avec son frère de carpes koï, après le décès de leur père, collectionneur, ayant disséminé ses précieux poissons dans des bassins parisiens.
En discutant avec un des jardiniers chargé de l'entretien des bassins, elle apprend, que l'un d'eux a revendu une des carpes à un riche collectionneur et elle décide donc de mener une expédition pour mettre à l'abri les carpes restant dans les bassins et d'aller récupérer la carpe vendue chez l'acheteur peu scrupuleux. Elle organise tout cela avec l'aide des amis de son père et de son frère.
Le reste il vous faut le découvrir car c'est en poursuivant la lecture que l'on comprend pourquoi ces carpes vivent dans les bassins parisiens et qu'un secret lie Ernesto, le spécialiste des carpes au père de Louise. J'ai d'ailleurs trouvé cette révélation très touchante!
Quelques éléments m'ont semblé tout de même inutiles ou pas assez approfondis... La vie amoureuse de Louise n'apporte selon moi rien au récit, et les passages sur sa vie professionnelle permettent la mise en place d'un contraste entre cette vie parisienne à cent à l'heure et la sérénité des bassins japonais, mais cela aurait peut être mérité d'être traité autrement, certains personnages auraient pu être un peu plus présents et approfondis.
Néanmoins, j'ai passé un très bon moment de lecture et ai appris beaucoup sur les carpes koï, poissons aux motifs et aux couleurs d'une beauté exceptionnelle. On se promène dans les jardins parisiens, puis on se retrouve au Japon, puis on suit Louise et ses acolytes dans leur expédition nocturne, pour au final découvrir le secret paternel, c'était vraiment chouette!
Une lecture savoureuse et instructive.
En savoir plus, beaucoup plus, sur l'origine des carpes au sang choisi, enfin des carpes Nishikigoï rebaptisées Koï par les occidentaux.
La sélection par les paysans de la province de Niigata de spécimens aux mutations génétiques spontanées pour les croiser entre elles et en faire les Koï exceptionnelles que l'on connaît aujourd'hui.
Et suivre Louise dans ses pérégrinations pour sauver les carpes que son père récemment décédé avait disséminées dans quelques mares et étangs parisiens, tant ces dernières ont besoin d'espace pour se développer. Mais pas seulement !
Car ce sauvetage est aussi un moyen de mieux connaître le père disparu.
Le rythme, les personnages, l'intrigue, font de ce roman un joli moment de lecture. Original, enlevé, le sujet singulier des Koï et la personnalité de Louise, de son client Stan, de son frère et de quelques autres protagonistes donnent envie de la poursuivre encore un peu et laisse comme un goût de pas assez.
Chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/04/30/grand-platinum-anthony-van-den-bossche/
Louise, trentenaire très active, se voit confier un drôle d’héritage au décès de son père : des carpes koï. Celles-ci se trouvant disséminées dans tout Paris, Louise décide de les retrouver.
Un premier roman pour le moins original. Les carpes koï sont un mystère pour moi. Mais pourquoi dit-on carpe koï étant donné que koï signifie carpe ? Passons ! Si l’auteur cherchait à nous instruire sur ces poissons Japonais il a réussi. Pour le reste, c’est rapide, un peu trop ! La lecture n’a pas été désagréable mais elle est vite oubliée. Le poisson m’échappe des mains. L’intrigue m’intéressait. L’héritage. La complicité frère/sœur. De la fantaisie en plein cœur de Paris. Au final, je me rends compte que je n’ai pas lu ça. Le contenu est vite expédié. L’auteur nous donne le minimum sur ces personnages. Ça vient et ça part aussi vite. Sans grand intérêt. Restons positif, j’ai appris ce que signifiait koï !
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2021/07/18/39060234.html
Un premier roman pour le moins peu banal. Qui aurait cru que j'allais être intéressée par des carpes? De magnifiques carpes Koï japonaises, très rares, mais des carpes.... ( Koï signifie carpe en japonais. En plus de me distraire je me suis instruite avec ce court roman et je sais maintenant ce qu'est un platinum!).
Louise au décès de son père se sent responsable de son héritage, une collection de ces Koï, qu'il a discrètement disséminées dans des plans d'eau parisiens. S'en suivent des aventures rocambolesques menées tambour-battant pour les récupérer avec l'aide de son frère et des amis de son père, une joyeuse bande de vieux Pieds Nickelés. Anthony van den Bossche nous fait faire une belle balade dans les rues de Paris et les parcs crées par d'Adolphe Alphand.
J'ai bien aimé toute la partie sur les carpes et les allers-retours entre passé et présent qui permettent de comprendre comment l'extravagante famille de Louise en est arrivé là. La description du milieu assez déjanté de l'art et des designers, que l'auteur semble bien connaître, m'a amusée sans être vraiment convaincante. Les démêlés de Louise et son amant pour mettre du sexe dans cette histoire n'offrent pas beaucoup d'intérêt,
Grand Platinum est un roman décalé, léger qui change avec son ton qui ne se prend pas au sérieux.
https://ffloladilettante.wordpress.com/2021/06/28/grand-platinum-de-anthony-van-den-bossche/
Sélection 2021 des 68 Premières Fois
Anthony van den Bossche nous entraîne dans un récit un peu loufoque, mené tambour battant, à travers Paris et jusqu’au Japon. C’est l’histoire d’une sœur et un frère qui viennent de perdre leur père et se retrouvent avec un curieux héritage, une collection de carpes dites Koï, belles et rares, disséminées en toute illégalité dans différents bassins parisiens.
Louise mène déjà une vie à un rythme effréné avec sa petite agence de communication, aux prises avec un client, designer célèbre et capricieux. Elle supporte aussi un amant extravagant, pas forcément indispensable. Elle est proche de son frère, qui souffre de misophonie et vit retranché du monde dans son appartement. Voilà qu’en plus il lui incombe de retrouver ces carpes japonaises qui valent un prix d’or et peuvent attirer bien des convoitises. Avec son frère et une bande de copains fidèles, ils vont tenter de les récupérer et de les réunir.
D’une écriture vive et rythmée, l’auteur met en scène leurs tribulations parfois burlesques qui ne seront pas de tout repos. Les descriptions de Paris sont belles, très visuelles et donnent envie de déambuler dans les rues, du Parc Montceau à l’île Saint Louis, de prendre un café à la terrasse du Nemours. Il y a de l’évasion dans l’air, de la tendresse, de la douceur et de l’humour au beau milieu de l’agitation parisienne. Les personnage secondaires sont esquissés avec sympathie. Il y a notamment Mehdi, le jardinier complice du père, pour qui les Koï n’ont pas de secret, il connaît leurs noms, Chagoï, Tancho, Garomo… Il les reconnaît à l’harmonie de leurs couleurs, aux motifs uniques sur leurs écailles.
Suivre cette bande de Pieds Nickelés improbable sillonnant Paris la nuit de parcs en jardins pour récupérer une collection de carpes précieuses est une véritable aventure qui rebondit au gré des imprévus et des surprises. Et cette histoire familiale peu banale, racontée par des allers retours entre passé et présent, entre souvenirs d’enfance et vies adultes pas toujours évidentes, avec ces carpes qui agissent comme un legs émotionnel, se révèle touchante. Comme l’est Louise qui n’aura de cesse de sauver cet héritage insolite quoiqu’il arrive.
Cette balade originale dans Paris, véritable «héroïne de roman», l’hommage au père disparu que ses enfants découvrent sous un tout autre jour, la poésie japonaise qui imprègne le récit avec l’histoire originelle de ces carpes précieuses donnent à ce récit une tonalité bien agréable. Un joli moment de lecture !
Sélection 2021 des 68premièresfois.
Louise est une working girl, elle est attachée de pesse dans l'art contemporain et s'occupe de Stan, un célèbre et extravagant designer, qui lui en fait voir tous les jours : difficile avec les commandes, les caprices du monsieur. Elle vient de perdre son père et elle doit gérer un drôle d'héritage avec son frère, étrange lui aussi. Son père avait une collection un peu particulière, il achetait des carpes et après leur installation à Paris les avait, avec la complicité des jardiniers de la Ville, éparpillé dans les différents jardins de Paris. Mais il faut qu'elle s'en occupe car certains les revendent. Elle va alors avec une sacrée équipe, une nuit les repêcher et les libérer dans la campagne.
Un texte qui nous entraîne dans les parcs parisiens et leur histoire, dans le monde des carpes et celui de leur élevage et collection, dans le monde du design (j'ai aimé la balade lors du salon du design à Milan).
Je n'aurai pas cru que j'aurai été intéressée par une histoire sur les carpes, mais quel plaisir ce grand platinium, l'auteur arrive à nous transporter dans les rues et jardins parisiens, ou le salon du design milanais et un petit tour au Japon. Sacré texte avec de belles descriptions des rues et jardins parisiens et des portraits touchants, surprenants de personnage. J'ai aimé donc ce court texte et ai aimé en savoir plus sur le créateur des jardins parisiens, sur les élevages de carpes, sur le monde du design et tout cela avec des références à l'actualité récente : des pages émouvantes quand l'héroïne découvre l'incendie de Notre Dame de Paris, sur les portables d'invités lors d'une soirée à Milan (comme certains d'entre nous d'ailleurs, qui ont ce souvenir d'être éberluée de voir la flèche de Notre Dame tombait et que nous étions rivés sur nos téléphones !). Il y a aussi de l'humour dans cet étrange et touchante histoire, une bande de pieds nickelés qui partent le soir pour récupérer les carpes mais aussi une fin très surprenante et clin d'oeil à nos politiques et à notre monde actuel.
Bref un texte court mais qui aborde beaucoup de thèmes et dont certains personnages restent en mémoire et hâte de pouvoir déambuler dans les rues et parcs parisiens et pourquoi pas retourner à Milan ou découvrir le Japon.
Merci encore aux fées des 68 d'avoir sélectionner ce texte.
Après le décès de son père, Louise décide de réunir toutes les carpes japonaises qu'il avait dispersé au fil des ans dans plusieurs bassins et mares parisiennes. Cette quête tournée autour de cette collection paternelle atypique permettra à Louise de se rapprocher à nouveau de son frère souffrant de misophonie et de s'interroger sur ses priorités dans la vie.
J'ai eu un vrai coup de coeur pour la couverture de ce livre et j'ai pris plaisir à en découvrir plus sur les carpes japonaises. Malheureusement j'ai moins accroché au récit consacré au quotidien de Louise.
Cet ouvrage permet de passer une bonne soirée de lecture et de s'envoler le temps de quelques pages vers le Japon.
#68premieresfois
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