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La vie et l'oeuvre de Théodore Géricault (1791-1824) réunissent les conditions qui font de l'artiste un mythe, comme ce sera plus tard le cas pour Van Gogh. Mort à trente-trois ans en pleine gloire, Géricault reste pour beaucoup, avant même Delacroix, l'archétype du peintre romantique, son oeuvre offrant de surcroît toute la morbidité nécessaire aux simplifications (Le Radeau de la Méduse, les têtes et les mains coupées, les portraits de fous, etc.). Évidemment, l'homme et l'oeuvre sont plus complexes et le besoin d'un livre de référence se faisait sentir d'autant plus que, de 1938 à 1985, un nombre considérable de peintures et de dessins ont changé de mains. Cela permettait de reconstituer, avec plus de recul et de justesse, la carrière de l'artiste et son apport réel à l'histoire de l'art. L'année du bicentenaire de la naissance de Géricault, une très importante rétrospective a eu lieu à Paris du 29 septembre 1991 au 6 janvier 1992, accompagnée d'un colloque international. Lorenz Eitner y participa puisqu'il est un, sinon le plus grand, spécialiste du peintre sur lequel il a travaillé pendant toute sa carrière. Il a remis à jour, pour l'édition française, sa monographie parue en Angleterre et aux États-Unis en 1983 et qui a reçu le Mitchell Prize pour le meilleur livre d'histoire de l'art en langue anglaise. C'est dire l'intérêt de cette publication qui, beaucoup plus que le catalogue de l'exposition dépendant des oeuvres prêtées, sera l'ouvrage de référence sur l'un des génies de la peinture que compte l'art français.
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