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Découvrir les broderies citadines marocaines, c'est franchir le seuil de l'habitat et pénétrer au coeur même de l'intimité familiale traditionnelle et de son art de vivre.
L'exploration de ce savoir-faire, où la jeune fille commençait à broder dès son jeune âge en vue du mariage, préparant son trousseau au fil de longues années de gestes minutieux, évoque le goût du raffinement qui caractérisait ce moyen d'expression privilégié dans les intérieurs féminins de la cité marocaine.
À travers cet art au féminin, cette étude tente de démontrer comment des inspirations multiples venues d'ailleurs, de l'Occident comme de l'Orient, ont donné naissance à des ouvrages d'une grande originalité tels que des pièces vestimentaires ou d'ameublement et des objets de parure. Au détour des grandes cités historiques : Rabat, Salé, Fès, Meknès, Azemmour, Tétouan et Chaouen, la diversité des réalisations révèle toujours un travail minutieux. Armées de patience et de dévouement, les brodeuses n'ont de cesse de nous surprendre à bien des égards par de brillants exercices dont le but est de réaliser l'ouvrage le plus beau, le plus fin, le plus raffiné. Ces gestes répétés au cours des siècles nous ont laissé des ouvrages brodés au fil de soie, d'or et d'argent, exécutés sur une cotonnade ou une étamine, du taffetas ou du voile, dans des gammes monochromes ou bigarrées. Quant aux points, ils diffèrent d'une ville à l'autre ou se rejoignent dans un décor géométrique, floral, abstrait ou figuratif. La plupart de ces broderies ont été en usage jusqu'à la moitié du XXe siècle dans des familles attentives à la tradition, fières d'arborer ces joyaux féminins.
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