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Paradoxalement, depuis que Freud a montré dans les Trois essais que tout enfant était un «pervers polymorphe» et que la sexualité humaine était, en son fond, perversion de l'instinct, la perversion proprement dite a été relativement négligée par la psychanalyse. S'il y a du pervers en chacun, alors qu'est-ce que la perversion ? Pour renouveler la question, il fallait aborder la perversion dans ses figures concrètes - fétichisme, masochisme, pornographie - et surtout en termes de relation plutôt que de «pulsions partielles». Telle est la perspective adoptée par Masud Khan dans ce livre qui traite donc de la relation perverse. Cette relation peut s'effectuer avec un partenaire - et la volonté de pouvoir, l'obtention d'une complicité sont alors déterminantes - ou avec un objet, ou encore avec un fantasme généralement stéréotypé. Dans tous les cas, le sujet est aliéné de lui-même et de l'objet de son désir : un «objet-collage interne» est toujours interposé et l'autre n'est qu'une absence. D'où les égarements et la souffrance du pervers qu'on trouvera ici évoqués de manière saisissante, à travers de nombreuses histoires de cas - autant de contes cruels - où s'affirme un exceptionnel talent de narrateur.
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