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Une petite ville de Virginie, dans les années 1950. Les femmes sont sophistiquées, les hommes savent faire des cocktails, tout le monde a la classe, particulièrement les Goolrick. Mais tout ce qui se passe à la maison est absolument tu à l'extérieur, y compris, et surtout, la férocité des membres de cette famille qui compte trois enfants brillants. Premier roman.
Ce livre ne m'a pas laissé indifférente. J'ai trouvé la narration très fluide et très agréable à lire. L'histoire fait froid dans le dos et m'a tenu en apnée tout le long du livre. A découvrir
Un récit habile, qui nous plonge dans la Virginie des années 1950 et dans la famille d'apparence unie et modèle des Goolrick. A mesure que le narrateur relate les anecdotes, l'apparence polie se fissure, et l'on entrevoit les failles de chacun des membres, et des parents en particulier, qui vouent à leur fils une haine incompréhensible. La chute est foudroyante.
Ma critique complète est ici :
http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/08/feroces-robert-goolrick.html
Une histoire forte ou la famille bien sous tout rapport peut cacher ce qu'elle a de pire pour rester cette image d'elle même.
L’itinéraire atroce d’une enfant fracassée.
Dans le sud conservateur des Etats Unis dans les années 50, ce qui compte c’est l’image qu’on renvoie aux autres et l’image que renvoie la famille du narrateur est celle d’une famille heureuse, brillante et originale.
En Virginie, de cocktail en dîner, de dîner en soirée, les femmes exhibent leurs dernières robes, leur dernière paire de gants, discutent de recettes, de domestiques pendant que leurs maris concoctent les derniers cocktails à la mode et que d’adorables enfants servent les sandwiches au concombre.
Et même si on n’a pas d’argent, ce qui est le cas chez les Goolrick, on fait comme si et surtout on n’en parle pas. Et on boit, on s’ennuie et on boit, on s’angoisse devant les factures et on boit…
Dans une ambiance vénéneuse et faussement joyeuse, les enfants Goolrick s’en sortent comme ils peuvent au milieu de ces adultes indifférents, paumés, ratés.
Robert Goolrick est devenu un adulte solitaire et blessé qui a passé de nombreux mois en hopital psychiatrique, il a enterré sa mère, morte alcoolique, et il vient d’enterrer son père, imbibé lui aussi. Par petites touches, il dévoile peu à peu les pans de sa vie d’enfant et d’adulte jusqu’au secret épouvantable qui, lorsqu’il avait 4 ans, a conditionné le reste de son existence.
D’une plume incisive, tout à tour sarcastique et crue, Goolrick dépeint une relation familiale impossible et cruelle. Sans jamais tomber dans le misérabilisme, il projette un éclairage violent sur sa famille empêtrée dans le mensonge, les faux-semblants, l’alcool et la cruauté. Peut-on pardonner à ses parents ?
Il ne s’agit pas d’une énième autobiographie misérabiliste, mais d’un remarquable travail d’écrivain, cependant, je ne tournerai pas autour du pot, ce livre n’est pas à mettre entre toutes les mains.
un très beau livre que j'ai dévoré il montre que dans la vie tout n'est pas noir ou blanc on ne sort pas indemne d'une telle lecture
Je n'avais jamais eu des hauts le coeur en lisant un bouquin... Et bien, c'est chose faite. Ce livre m'a déprimée. Une suite de faits parfois décousus qui font descendre doucement vers le fond. Je n'ai pas eu le courage de la finir. J'abandonne aux 2/3...
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