"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Charlie Beale arrive tel un vagabond dans cette petite ville de Virginie. Il veut profiter du calme, de la rivière, du soleil ; d'une vie simple quoi.
Mais sur son chemin, il y aura Sylvan et, l'amour, la passion vont s'inviter. Sam, 5 ans, va assister à tout cela.
Il est question de désir, d'aveuglement, de racisme, de puritanisme, de fièvre et de folie.
Le style rend parfaitement la lente montée de la convoitise, le jugement de la société, la loyauté de ceux qui restent fidèles et la compromission de ceux qui n'arrivent pas à s'opposer. le courage, les failles, les lâchetés sont parfaitement peints. Les personnages sont décrit avec leurs doutes, leurs certitudes, leur embrigadement et leur incapacité à changer le cours du destin. Un roman qui remue.
L'été 1948, Charlie Beale arrive à Brownsburg, personne ne sait d'où il vient, ni ce qu'il veut et tout le village se méfie. Mais Charlie ne veut rien d'autre que profiter de la vie et servir son prochain grâce à ses connaissances en boucherie. C'est grâce à celà qu'il va se faire adopter et réussir à s'intégrer. Puis un jour il va rencontrer Sylvan Glass et tout va commencer à déraper.
On suit en parallèle l'histoire de Sylvan, achetée sous condition à sa famille, qui rêve d'Hollywood. Puis la rencontre et l'histoire passionnelle que ces 2 personnages vont vivre.
C'est un livre d'ambiance, photographie de l'Amérique d'après guerre où la ségrégation fait encore rave, où la méfiance par rapport l'étranger est bien présente mais où une certaine tranquillité villageoise se sent malgré.
On avance tranquillement dans cette histoire agréable à lire, vivante et riche jusqu'au final qui m'a laissée sans voix. Magistral final.
Ralph Truitt est un industriel prospère d'une petite ville du Wisconsin. Veuf depuis 20 ans, il attend en cette fin d'après-midi de l'hiver 1907 sur le quai de la gare la jeune femme qui a répondu à son annonce matrimoniale parue dans le journal quelques semaines plus tôt.
Or quand Catherine Land descend du train, Ralph constate qu'il ne s'agit pas de la femme de la photo échangée lors de leur brève correspondance.
Va-t-il la renvoyer ? Quelles sont les motivations de cette femme bien plus jeune que lui ?
Au début du roman, on peut penser que Goolrick va nous raconter l'histoire de deux êtres réunis un peu par hasard et que nous allons assister à la construction d'une romance ou pas.
Or, ce roman est bien plus complexe que ça. Les personnages principaux ont des caractères torturés, des secrets, des parts d'ombre.
« C'était une histoire banale, où le froid pénétrait dans les os des êtres pour ne plus jamais les quitter, où les souvenirs s'enfonçaient dans leur coeur pour ne plus jamais le laisser en paix. C'était l'histoire de leur douleur et de l'amertume qu'on endurait dans l'enfance, quand on était sans défense mais capable de reconnaître le visage du mal, de secrets maudits qu'on ne pouvait raconter à personne, de la vie qu'on s'inventait contre sa douleur et la douleur des autres, impuissant à changer quoi que ce fût, l'histoire de la fin déjà écrite. »
Un roman profond nourri des passions humaines.
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