"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le narrateur - ex-trader richissime à Wall Street - parle à la première personne de ces années où il était un "charmant et magnifique vampire" et des suivantes, qui ont vu son inexorable chute vers une vie bien plus ordinaire, sans cash, sans loft, sans voiture de luxe et sans cocaïne...
Si le sujet est devenu un classique de la littérature et du cinéma depuis quelques années, Robert Goolrick en sort un bon roman. Il est parvenu à m'intéresser à cette histoire et à ce personnage, qui est beaucoup moins antipathique que l'on pourrait croire. L'écriture est juste, efficace, jamais lassante. Les différentes péripéties de notre "héros" et de ses collègues semblent toujours vraisemblables, à tel point que je me suis demandé si l'auteur n'avait pas été trader dans une autre vie. La chute des princes est un voyage vers ce monde futile et cruel de l'argent qui coule à flots, un monde que l'immense majorité d'entre nous ne connaîtra jamais et c'est tant mieux !
Les années 80 , fric et sida à Wall Street sont décrites avec virtuosité, et clairvoyance. Un très très bon roman.