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Sur Terre, l'homme a réussi à dominer la nature. Ici, c'est plutôt l'inverse.2189, Milan. Le Glory, joyau de la flotte spatiale humaine, s'apprête à effectuer son voyage interstellaire vers la station balnéaire « Paradis Lunella ». Pour le capitaine Sonntag, il s'agit d'un simple vol de routine, 27 petits jours à rêver en chambre de stase... Mais à son réveil, rien ne s'est passé comme prévu : le Glory a dérivé pendant 179 ans pour finalement s'écraser sur une tout autre destination ! Sonntag, comme beaucoup d'autres, est désormais piégé sur Kayenn. Un enfer vert où la forêt est vivante mais mortelle, et où les survivants du crash tentent de survivre dans une cité de fortune construite autour de l'épave du vaisseau. Qui sait les véritables raisons de leur présence dans ce lieu maudit et s'ils seront capable d'en repartir un jour ?Après La Zone, Éric Stalner revient à son genre de prédilection avec cette trilogie de SF coscénarisée avec Cédric Simon. Une saga mystérieuse et ambitieuse, qui lorgne vers les dernières grandes réussites du genre, comme Avatar ou Interstellar. Les trois albums paraîtront en moins d'un an.
Chronque précedemment parue sur le blog www.sambabd.net
Je me dis souvent que je suis bon public… Que pour me plaire, un scénario n’a pas forcément besoin d’être compliqué ou alambiqué mais tout simplement efficace. Avec Exilium, je suis servi : on a les deux à la fois. Le pitch, comme expliqué plus haut, est effectivement assez simple puisqu’il reprend le thème on ne peut plus exploré du naufrage sur une île aussi déserte qu’inhospitalière. Mais Simon et Stalner pimentent diablement la chose de quelques éléments de leur cru. C’est d’abord une voix off mystérieuse, ensuite, un capitaine pas clair du tout, puis, une planète hostile qui semble douée de conscience et, enfin, une enfant aux étranges pouvoirs de médium. Mais ce n’est pas tout. Des trahisons, une société secrète et une mini-dictature viennent compléter le tableau. L’histoire, pleine de rebondissements, nous tient donc facilement en haleine jusqu’à l’inévitable cliffhanger final. Rassurez-vous, je ne vous dirai pas que c’est le Colonel Moutarde avec un marteau dans la cuisine…
Côté dessin, c’est propre, c’est du Stalner. Aussi bien les décors que les personnages sont parfaitement maîtrisés et j’ai l’impression que le dessinateur prend un malin plaisir à affubler ses bonshommes de bonnes tronches de vainqueurs. Le dessin s’affranchit régulièrement des cases, notamment pour des décors, et nous offres ainsi des pleines pages remarquables : L’intérieur du vaisseau, le panorama sur la cité-vaisseau, l’attaque du sanglier géant et j’en passe. Franchement, ça vaut le coup d’œil.
Et c’est donc en toute logique que je me permets de vous recommander ce premier tome du triptyque Exilium en attendant impatiemment le deuxième.
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