"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
13 juin 1867. Joseph Wallace est photographe à Pittsburgh. Marié à Marjorie, il a deux beaux enfants et son quotidien de portraitiste de notables et de leurs familles, lui assure un revenu confortable. Et pourtant, le voilà dans le train pour Saint-Louis rejoindre une mission d'exploration scientifique qui prendra route vers les immenses territoires à l'ouest du Mississipi, afin de gagner les Montagnes Rocheuses.
L'expédition, dirigée par le Docteur Walter, est financée par le gouvernement afin d'explorer de nouvelles zones à cartographier et découvrir s'il y a de nouveaux gisements d'or ou de charbon, ou de nouvelles terres à coloniser. Composée des plus éminents scientifiques de la côte Est, Joseph Wallace est là pour photographier les régions traversées. Le voyage devrait durer plusieurs mois. Ce voyage, qui ne sera pas le dernier pour Joseph Wallace, et particulièrement sa rencontre avec les Indiens Sioux Oglalas, va bouleverser sa vie et la pratique de son art. Il va devenir Étunwan, Celui-qui-regarde.
3 juin 1867. Pittsburgh, Etats-Unis d'Amérique.
Joseph Wallace, photographe-portraitiste à Pittsburgh, est marié à Marjorie et père de deux enfants.
A bord du wagon de la Pennsylvania Railroad, il part en direction de Saint Louis rejoindre l'expédition Walker & Jackson.
Joseph Wallace est missionné comme photographe pour cette mission cartographique ordonnée par l'administration américaine. En présence d'autres spécialistes, le convoi - composé d'une vingtaine de chariots - prend la route vers les immenses territoires à l'ouest du Mississipi.
Son premier contact avec les Indiens se fait de manière tragique. le convoi se retrouve face à une attaque des Peaux Rouges.
p. 39 : " Il dit que... tant que les hommes blancs continueront à tuer les bisons des plaines... son peuple continuera à tuer les hommes blancs. "
Dans un voyage en profondeur, il découvre son pays, le grand Ouest et le peuple sioux Oglala.
A sa manière d'immortaliser de magnifiques photographies, il réalise un véritable état des lieux, retraçant la beauté primitive de la culture des Indiens des Grandes Plaines.
Son intérêt et son immersion à travers la culture des Indiens lui vaut la légitimité de témoigner par le récit.
p. 48 : " Je me perds dans la contemplation, un plaisir simple qui apaise toutes les questions et qui tend à annuler le vertige, mais ne cesse également de l'attiser. Alors j'essaye d'accompagner cette contradiction et d'en faire le récit avec mes yeux. "
Et Joseph Wallace devient ETUNWAN.... Celui qui regarde.
Son retour à Pittsburgh sera le long préambule d'un nouveau départ.
Encore une perle des Editions FUTUROPOLIS !
Thierry MURAT pose simplement son récit, prenant son temps et imprimant une certaine lenteur.
La forme et le fond s'épousent parfaitement dans cet ouvrage où de grands dessins racontent les grands espaces, dans un sépia granuleux qui rend hommage aux débuts de la photographie. Sur des vignettes au format non-conventionnel, des personnages et des décors épurés qui procurent une force graphique.
décue par l'histoire, pas ressentie d'émotion, le sujet est intéressant , inhabituel, plongée dans l'histoire
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