Les livres conseillés par nos lecteurs et bloggeurs - été 2017
Parce qu'elle n'a jamais vu la mer de toute sa vie, Etta, 83 ans, quitte un beau jour sa ferme du Saskatchewan pour un long périple de 3 200 km. À pied.
Parce qu'elle lui a pris son fusil (mais laissé ses recettes de cuisine), son mari Otto l'attendra comme il pourra. Avec ses souvenirs.
Parce qu'il est amoureux d'Etta depuis toujours, Russell, leur voisin et ami, sautera dans sa camionnette à la recherche de la voyageuse.
La mémoire s'enfuit, le passé refait surface : trois destins verront la mer.
« Un roman magique et incroyablement généreux. » ELLE « Emma Hopper est une nouvelle et brillante étoile de la littérature. » The Times « Un roman tout en nuances et vraiment émouvant. » The Guardian
Les livres conseillés par nos lecteurs et bloggeurs - été 2017
C’est Annabelle, de la Librairie Maupetit à Marseille qui a choisi pour moi, dans le cadre de mon abonnement à La Kube, "Etta et Otto (et Russell et James) d’Emma Hooper. Merci infiniment à tous les acteurs de ce choix. C’est un très joli roman.
Etta a 83 ans et n’a jamais vu la mer. Un jour, elle quitte le Saskatchewan, sa maison, son mari et ses amis pour faire à pied le périple qui la mènera au bout de son rêve. Et ce n’est pas rien, pas moins de 3000 km – voire plus – à travers le Canada, vers l’Est. Si son mari Otto comprend et la laisse partir, Russell, leur voisin, amoureux d’elle depuis toujours prend un jour son pick up et part à sa recherche.
Un très joli roman, oui, où tout est raconté sur le fil. La langue est belle, poétique, mesurée, délicate. Le récit, entre jeunesse et vieillesse, mémoire et oubli, présent et passé, se mélange au fil des pages. Il faut suivre – ou pas – pour savoir parfois où l’on est, s’il s’agit de rêve ou de réalité. Nous nous retrouvons vite dans un genre de conte initiatique. Cette marche d’Etta, presque le symbole d’un pays qui petit à petit s’attache à ses pas, lui permet de repenser à sa vie, son amour pour Otto, sa sœur Alma disparue trop vite, son voisin Russell. Et lorsqu’elle rencontre un coyote – James – et qu’ils commencent à converser, on se retrouve dans une autre dimension. Emma n’est certes pas le Petit Prince, mais elle pourrait être sa grand-mère.
S’il m’a fallu parfois un temps de réflexion pour comprendre où j’en étais exactement, pour savoir s’il était question de maintenant ou d’avant, d’Etta ou d’une autre, j’ai beaucoup aimé la délicatesse avec laquelle l’auteur aborde la maladie et la vieillesse. J’ai aimé cette tendresse présente derrière chaque mot pour son héroïne, mais aussi tous ses autres personnages. L’humour, en embuscade aussi qui attribue un numéro à chacun des enfants de la famille d’Otto "… il était ainsi plus facile de les suivre. Marie-1, Clara-2… Otto-7…", côtoie le chagrin et la tristesse "… tandis que Russel transportait pour la douzième fois le pichet si froid serré contre son estomac et sa poitrine, qui le brûlait presque, le père de Russell céda et mourut." L’émotion affleure à chaque page et délivre un message tout en nuances.
Un message de générosité et d’empathie, un message d’amour et d’affection, un message d’indulgence et de mansuétude.
memo-emoi.fr
On suit le voyage à pieds d'Etta qui part de chez elle à 83 ans avec son sac et le fusil de son mari.. SOn mari l'attend en lui écrivant des lettres et en gardant celles qu'il recoit de sa femme. Son voisin et meilleur ami Russell, amoureux depuis toujours d'Etta va décider de prendre son vieux van et de partir sur ses traces avant d'accomplir son rêve: suivre les rennes...
On lit ce livre qui est construit de façon originale: on alterne les flash backs et le présent: on suit les 3 personnages de leur jeunesse, leur rencontre et leur vie d'aujourd'hui...
J'ai beaucoup aimé ce roman fait de souvenirs, de créations originales et de beaux moments.;Il montre que quelque soit son âge on peut réaliser ses rêves ou se découvrir une passion... Un non moment de lecture...
Sur un coup de tète, un beau matin Etta 83 ans décide d'aller voir l'océan a trois mille deux cent trente-deux kilomètres de chez elle, elle chausse ses bottes, laisse un mot a son mari et là voilà partie.
L' ami d'enfance du mari amoureux en secret depuis toujours d'Etta ne se résout pas à son départ seule et décide d'aller sur ses traces afin de la retrouver et de chasser le caribou en chemin.
J'ai été fasciné au début de ma lecture, les paysages racontés, l'histoire de ces personnes âgées m'ont fait voyager mais la lecture s'est épuisé en cours, le voyage traine en longueur et le récit devient moins concis, on alterne entre rêves et échanges de lettres, conversation avec un animal.
Enfin une très jolie histoire en soit qui rappelle le conte du petit prince tout en poésie.
À quatre-vingt-trois ans, Etta quitte sa ferme du Saskatchewan pour aller voir la mer. Elle part seule, pour un périple de trois mille deux cent trente-deux kilomètres à travers le Canada, avec en poche quelques babioles et une feuille où est inscrit son nom, pour ne pas oublier qui elle est. Otto, son mari, respecte sa décision. Bien sûr, il est un peu perdu sans elle, mais elle lui a laissé toutes ses recettes pour qu'il puisse se nourrir correctement. Leur voisin, Russell, est plus circonspect. Il fulmine contre Otto, s'inquiète pour Etta, et finit par sauter dans son pick-up pour la retrouver. Mais Etta n'est pas seule, James le coyotte lui tient compagnie, lui parle et parfois la guide.
Une très jolie histoire pleine de tendresse qui parle de la vieillesse, de la mémoire qui s'enfuit, mais surtout d'amour et d'amitié. A travers les souvenirs d'Otto et d'Etta, des lettres qu'ils échangèrent avant leur mariage, on s'imprègne de la vie dans les fermes du Saskatchewan. Les Vogel, une famille si nombreuse que les enfants portent un numéro en plus de leur prénom, Otto est le 7. Russell, qui vit à côté, chez son oncle et sa tante, mais qui, à force de fréquenter la table familiale et de participer aux corvées, est devenu un Vogel à part entière. L'accident de Russell qui fera de lui un boiteux pour le reste de sa vie. L'apparition d'une toute jeune institutrice, Etta Kinnick, dans l'école du village. le coup de foudre immédiat de Russell. Otto qui rêve de partir à la guerre et qui part. Les lettres qu'il échange avec Etta pour travailler son orthographe. Etta qui travaille dans l'usine de munitions. Otto et sa première permission, Etta qui l'attend sur le quai de la gare. Russell qui s'achète une ferme...
Trois destins liés, trois vies simples mais riches d'amour et de partage pour un livre tendre et mélancolique, des sujets graves allégés par la magie des mots d'Emma HOOPER. Jamais triste, ce roman du temps qui passe est terriblement attachant. On aime Otto, Etta et Russell comme s'ils étaient de notre famille et on les quitte avec regret.
Une douceur qui réchauffe le coeur...
Etta a décidé de partir de sa ferme pour rejoindre la mer avant que sa mémoire ne s'efface totalement. Son périple la mène à travers le Canada sauvage et ses grandes étendues ; elle y rencontre James qui devient son compagnon de route. Otto, quant à lui, est resté à la ferme, seul. Il échange avec Etta une correspondance sans réponse et attend son retour. Russel, lui, n'a pas eu cette patience, il a préféré partir sur les traces d'Etta.
La narration alterne entre Etta et Otto, ainsi que leur correspondance actuelle et passée. Tout le roman est construit ainsi en un aller-retour permanent entre passé et présent. Cet va-et-vient est aussi celui de la mémoire et de l'absence, du départ et du retour de l'être aimé.
Ce roman est très poétique et extrêmement bien construit. Il y a une atmosphère étrange et intrigante qui s'en dégage.. Je me suis attachée à ces personnages et ces paysages, à cette ambiance si bien qu'une fois le roman terminé, des impressions et des images resurgissent. C'est vraiment un roman à découvrir !
Ce 1er roman est étrange, onirique, avec une construction particulière faite de flashback et de retour au présent. Les personnages principaux sont Etta, Otto et Russel. Il se déroule au Canada à la campagne, mais à travers le destin d’Otto, on évoque aussi la France, ses plages et la 2nde guerre. Otto est un des membres d’une famille nombreuse les Vogel, il prend sous son aile Russel qui devient comme un membre de la famille. Suite à un accident Russel va garder une séquelle à la jambe qui l’empêchera de suivre son ami à la guerre. Il devient un des membres de cette fratrie pauvre, dirigée par une mère courageuse et où les travaux à la ferme sont organisés selon l’âge et la taille des enfants.
L’auteur évoque la vie rude, le travail à la ferme pour les petits, l’impossibilité d’aller à l’école, la difficulté d’apprendre à écrire pour Otto. Elle évoque aussi l’amitié indéfectible entre les 2 hommes, la violence de la guerre et ses blessures, cette crinière blanche que Otto porte dès la jeunesse. J’ai apprécié les passages sur la ferme et l’enfance des héros, le personnage de Winnie la petite sœur qui s’éloigne de son destin et s’engage pour devenir infirmière.
Etta, elle est institutrice, elle a envie de faire bouger les choses, elle s’installe dans la petite école d’Otto et Russel qui ont pourtant le même âge qu’elle et qui continue à venir. Avec Otto au départ se crée une complicité qui nait à travers les lettres qu’elle corrige et qu'il lui envoie pour tenir pendant la guerre. Puis il forme un couple. Leur histoire d’amour est attendrissante, leurs blessures en font un couple charmant. J’ai aimé les souvenirs d'Etta autour de son enfance ; des débuts de sa relation avec Otto. Ses lettres en fil rouge qui tissent leurs liens.
Le personnage de Russel est à la fois protecteur et il doit s’effacer devant ce qui est intéressant. Il parvient à surmonter son handicap, à s’occuper de sa ferme. Son amour désespéré pour Etta, son amitié pour Otto qu’il ne comprend pas toujours.
Les pensées des personnages se mêlent à leur souvenir et à leur présent, Etta à 83 ans malgré la maladie Alzheimer décide de marcher vers la mer et s’en va seule un jour. Elle laisse à Otto des recettes et lui donne l’interdiction de la suivre. Elle marque les informations dont elle doit se souvenir sur un carton. Au cours de sa marche, elle se lie avec un coyote James, fruit de son imagination ? Réel comme cette marche ? On ne le sait mais peu importe.
Car c’est là la force du roman par petite tranche, nous retransporter dans la vie difficile, les méandres amoureux et ceux de la vieillesse. Cette marche vers la mer qui permet à Etta de faire un bilan de sa vie, de ses choix, de ses relations avec Otto et Russel. Elle devient un symbole pour un pays qui la regarde marcher et à chaque fois, une source d’inspiration pour les gens. Les réflexions échangées avec James m’ont fait penser au petit prince. Les souvenirs de poussière comme autour de l'école, de la fascination pour l'eau, des animaux en papier machés, des talents de danseur de Russel et Etta vont rester dans ma mémoire.
Ce roman est comme un conte initiatique, il est difficile à décrire, ce sont plus des impressions, des images comme dans un voyage qui reste, des mots. Alors faites cette expérience de lecture singulière et découvrez le monde poétique d’Etta, Otto, Russel et James.
http://eirenamg.canalblog.com/archives/2016/01/27/33276564.html
A la manière d'un road-trip, ce roman accompagne la fuite d'Etta vers l'Est, vers la mer, en alternant les flash-back et les retours au présent, superposant les personnages (c'est parfois très confus à la lecture : Etta devient Otto), accueillant un coyote qui parle.
C'est un roman qui parle de la vieillesse et de la mémoire, de l'amitié et de l'amour, de la difficulté de réaliser ses rêves, de l'attente.
Il y a parfois beaucoup de poésie (certains passages témoignant des grands espaces traversés sont agréables à lire), une part de cocasserie, des personnages empathiques mais je suis restée un peu en retrait pour plusieurs raisons : je n'ai pas réussi à m'attacher à Etta (qui perd un peu la boule), ni à Otto (qui m'a paru bien falot) et surtout, j'ai été gênée par la mise en page de ce livre où, pour montrer les sauts dans le temps ou indiquer un changement de point de vue, des paragraphes de quelques lignes se retrouvent tous seuls sur une page à l'intérieur d'un chapitre qui se poursuit sur la page suivante...
Même si l'histoire est plaisante, je n'ai pas accroché véritablement (sur le même thème, j'ai préféré La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi de Rachel Joyce) et je n'ai pas saisi la fin du roman (Etta est-elle morte ?)...
Ce livre, je l’ai aimé de manière instantanée.
L’écrivain a su me plonger dès les premiers mots dans cette aventure incroyable, dans les pas d’Etta, avec beaucoup d’émotions.
C’est un beau récit initiatique, une quête magnifique, une balade incroyable, aussi mélancolique que libératrice.
Présent et passé se mêlent et participent à la force qui s’en dégage.
Laissez-vous donc tenter sans tarder…
Ma chronique complète sur http://www.arthemiss.com/etta-et-otto-et-russel-et-james-de-emma-hooper/
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !
Apr