"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce roman me faisait beaucoup envie…
Finn a 11 ans et vit avec ses parents Aidan et Martha et sa sœur Cora, sur une ile isolée du Canada. Dans les années 1990, les habitants vivent des ressources de l’ile, notamment de la pêche. Seulement, les réserves de poissons s’amenuisent et la vie sur l’ile devient de plus en plus difficile. Les habitants partent petit à petit, chercher une vie meilleure, un job rentable.. Les parents de Finn et Cora essayent de garder espoir : ils décident de rester à Terre Neuve mais iront travailler à tour de rôle dans une autre région. Ils se croisent tous les mois au ferry lorsqu’un rentre pour veiller sur les enfants et que l’autre part gagner sa vie. Pendant ce temps là, Finn et Cora imaginent un avenir plus joyeux avec leurs yeux d’enfants. Quand l’une se met à re-décorer les maisons vides aux couleurs des pays du monde, l’autre invente des stratagèmes pour faire revenir le poisson dans la région. Une histoire somme toute banale, traitant aussi de la difficulté de la vie à cette époque, tout en douceur et imagination infantile, empreinte de chants marins.
Le résumé me tentait beaucoup et puis j’ai ouvert le livre.. Pour tout vous dire, je n’ai pas vraiment accroché et je n’ai fait que planer au dessus du roman, je ne suis pas rentrée dedans. J’ai trouvé cela long et monotone. La manière d’écrire d’Emma Hooper m’a laissé de marbre et pourtant elle est vraiment atypique.
Beaucoup d’aller-retour dans le passé pour connaitre les prémices de la rencontre des parents de Finn. Sur de courts chapitres, parfois de quelques lignes seulement. Et des répétitions, de mots, de phrases.. des mots en suspens, des phrases non finies et des points de suspension. Tout est dans le contemplatif, je n’y ai vu ni la poésie ni la musicalité, au contraire, c’est venu alourdir ma lecture.
C’est un retour assez mitigé et qui n’engage que mon ressenti personnel. Ce roman d’Emma Hooper à son charme, ses lecteurs mais il n’est tout simplement pas fait pour moi. Je suis vraiment déçue que l’a magie n’ait pas opéré…
Les chants du large c’est une histoire de famille (celle des Connor), une histoire de pêcheurs contraints de quitter leur petite île de Terre Neuve au Canada à la suite de la disparition de poissons, une histoire d’amour fraternel, d’innocence et de courage.
Finn, 11 ans, et Cora, 14 ans, résident à Big Runnig depuis leur naissance. Leur quotidien est fait de simplicité, de folklore et de débrouillardises. Leurs parents, Martha et Aidan, ne pouvant plus vivre de la mer (plus aucun poisson n’a été pêché depuis des années) sont, comme beaucoup d’autres, obligés d’aller trouver du travail ailleurs (certains, et même de nombreux, voisins sont déjà définitivement partis). Alors, à tour de rôle, ils partent un mois travailler sur le continent pour gagner un peu d’argent. Mais pour les enfants ce n’est pas une solution acceptable (la vie du couple en souffre énormément et l’exode n’est pas même envisageable pour eux) alors chacun va tenter de trouver une solution : Cora trouvera un travail à Alberta (où elle surveillera les ours en compagnie de deux chiens), quant à Finn, qui veut encore y croire, il va élaborer un plan pour faire revenir les poissons…Et ainsi réunir sa famille…
Les chants du large est l’histoire de cette île à travers celle de Martha et Aidan (une vingtaine d’années plus tôt) que l’on découvre en alternance avec le récit au présent. Ainsi se déroule la vie des habitants de cette île, un très beau et poétique récit ponctué de légendes, de chants (de sirènes), de folklores. Récit principalement contemplatif, il n’en demeure pas moins vibrant et passionnant......................................
https://libre-r-et-associes-stephanieplaisirdelire.blog4ever.com/emma-hooper-les-chants-du-large
Finn, onze ans, a toujours vécu sur une île isolée du Canada. Petit à petit, le travail se raréfie, les poissons manquent, les habitants s'en vont. À la fois combatif et rêveur, Finn n'a pas envie de baisser les bras : il va mettre tout en œuvre pour réunir sa famille à sa cause...
On aime cette histoire aux couleurs de carte postale qui nous raconte un pan de vie familiale, l'identité d'une communauté.
La mer exigeante, rude, charrie son lot d'épreuves et d'espoirs à travers les générations.
Dans une alternance de temps, on évolue dans un climat de tempête avec lequel il faut composer. On s'attache très vite à l'île au charme pittoresque. Il y a quelque chose d'inédit, et hors du temps qui se dégage de cette ambiance, de ce décor. L'écriture est belle, emprunte de poésie. On aime l'innocence de Finn encore lié à l'enfance, son énergie, sa fraîcheur. On est touché par la complicité qui le lie à son professeur d'accordéon. Hier et aujourd'hui se déroulent les évènements d'un conte moderne.
C'est à la fois tendre, grave et bouleversant. Les mots vont à notre rencontre et réunissent nos âmes dans une belle et profonde immortalité...
Emma Hooper exprime une musicalité, une sensibilité évidente à laquelle on ne peut surtout pas renoncer !
C’est Annabelle, de la Librairie Maupetit à Marseille qui a choisi pour moi, dans le cadre de mon abonnement à La Kube, "Etta et Otto (et Russell et James) d’Emma Hooper. Merci infiniment à tous les acteurs de ce choix. C’est un très joli roman.
Etta a 83 ans et n’a jamais vu la mer. Un jour, elle quitte le Saskatchewan, sa maison, son mari et ses amis pour faire à pied le périple qui la mènera au bout de son rêve. Et ce n’est pas rien, pas moins de 3000 km – voire plus – à travers le Canada, vers l’Est. Si son mari Otto comprend et la laisse partir, Russell, leur voisin, amoureux d’elle depuis toujours prend un jour son pick up et part à sa recherche.
Un très joli roman, oui, où tout est raconté sur le fil. La langue est belle, poétique, mesurée, délicate. Le récit, entre jeunesse et vieillesse, mémoire et oubli, présent et passé, se mélange au fil des pages. Il faut suivre – ou pas – pour savoir parfois où l’on est, s’il s’agit de rêve ou de réalité. Nous nous retrouvons vite dans un genre de conte initiatique. Cette marche d’Etta, presque le symbole d’un pays qui petit à petit s’attache à ses pas, lui permet de repenser à sa vie, son amour pour Otto, sa sœur Alma disparue trop vite, son voisin Russell. Et lorsqu’elle rencontre un coyote – James – et qu’ils commencent à converser, on se retrouve dans une autre dimension. Emma n’est certes pas le Petit Prince, mais elle pourrait être sa grand-mère.
S’il m’a fallu parfois un temps de réflexion pour comprendre où j’en étais exactement, pour savoir s’il était question de maintenant ou d’avant, d’Etta ou d’une autre, j’ai beaucoup aimé la délicatesse avec laquelle l’auteur aborde la maladie et la vieillesse. J’ai aimé cette tendresse présente derrière chaque mot pour son héroïne, mais aussi tous ses autres personnages. L’humour, en embuscade aussi qui attribue un numéro à chacun des enfants de la famille d’Otto "… il était ainsi plus facile de les suivre. Marie-1, Clara-2… Otto-7…", côtoie le chagrin et la tristesse "… tandis que Russel transportait pour la douzième fois le pichet si froid serré contre son estomac et sa poitrine, qui le brûlait presque, le père de Russell céda et mourut." L’émotion affleure à chaque page et délivre un message tout en nuances.
Un message de générosité et d’empathie, un message d’amour et d’affection, un message d’indulgence et de mansuétude.
memo-emoi.fr
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