Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Fruit d'une réflexion entamée en 1950 avec Jean Dubuffet, ce livre de Jean Oury offre « une occasion d'essayer de démystifier des idées, des mots dont on abuse, l'art, la folie, les schizos, la création... »
Précédée des textes parus dans les Cahiers de l'Art Brut sur Auguste Forestier, Arneval, Aimable Jayet, la thèse développe cette notion de conation esthétique comme investissement d'existence, explorant les modes de relations affectives, les processus d'échanges, la
« possession » (« néantisation » pour Sartre).
Les références, généreuses dans tous les registres (littéraires, artistiques, philosophiques et psychiatriques), évoquent Lacan, Kierkegaard et François Tosquelles, son grand ami qui écrivait : « Dès que le réel est souvenir, étant donné que celui-ci se place paradoxalement par la nostalgie dans le futur, le monde peut rester uniquement avec des possibilités, conquérir ainsi une certaine unité, c'est-à-dire réellement un monde. C'est le projet esthétique fondamental. »
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