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Merci à Cendrine Leroy pour ce SP.
Je me suis lancé un soir dans ce court roman sans savoir que le lendemain matin je l’aurai déjà terminé. J’ai été pris par le rythme de l’écriture de l’auteure. Hormis quelques heures de sommeil, il n’a pas fait long feu.
J’ai donc fait la connaissance d’Anna qui vient de perdre sa maman, elle a vingt ans. Elle a du mal à s’en remettre, la solution qu’elle a trouvée pour sortir d’un état dépressif, est de partir en montagne.
Après 500 kilomètres dans sa voiture elle arrive dans un village et trouve un chalet à louer près d’un lac.
Une nouvelle vie commence alors, elle apprécie le calme, la nature, la montagne, ses sommets, ses couleurs, la neige. Puis il y a Tom, son voisin qui lui offre Ulysse un jeune chien. Tout est réuni pour sa nouvelle vie. Cendrine leroy nous écrit : « L’étendue d’eau et les berges dorées par le soleil sont un éloge à la sérénité. Le contraste avec ma vue urbaine qui n’excédait pas trois mètres est saisissant. Je n’oublierai jamais ces paysages, ils gravent mon esprit, fascinent mon être et font partie de moi désormais. Je suis née dans la ville, mais mes racines sont dans les montagnes. »
Tout de ce nouvel environnement l’inspire et elle écrit.
Elle reçoit la visite de sa sœur Maeva, qui déçu par sa vie londonienne, revient en France et passe voir Anna, elles se réconfortent ensemble et tout va bien. Puis du jour au lendemain Maeva disparaît ! Là, je me suis dit c’est incompréhensible.
Puis le chapitre 29 intitulé : « Écrire jusqu’à l’aube » me laisse un goût d’étrange. Je me dis que se passe t-il ? À partir de là, je décroche et ne comprend plus, suis-je dans un roman de science-fiction (que je n’apprécie pas du tout) ou manque t-il des chapitres, je continue malgré tout à lire.
Anna doit aussi chercher du travail, elle trouve deux petits boulots. On revient les pieds sur terre, ouf.
Je ne peux en dire davantage, mais la fin arrive, je reste ébahi, sans comprendre.
J’ai du mal à décrire ce que l’auteure veut nous dire, ces messages subliminaux me laissent de marbre, ce n’est pas ma façon de vivre, d’appréhender les choses. Suis-je trop cartésien ?
C’est ainsi !
Je n’aime pas les fins de romans comme cela, les films non plus d’ailleurs.
C’est sur Simplement Pro que j’ai été contactée pour lire ce premier roman très court. Après lecture, je dirais que c’est plus une nouvelle qu’un roman au vu du nombre de pages (133) et de la fin, mais ceci n’a aucune importance pour la qualité de l’écriture et pour mes impressions.
Anna est prévenue qu’elle doit se rendre à l’hôpital rapidement ; elle a fêté son anniversaire la veille mais elle ne se souvient plus de rien. Elle est dévastée par le drame qu’elle traverse et sa sœur, Maéva, plus jeune ne vit pas les choses de la même façon qu’elle. Elle fuit pour oublier. Dans la montagne, près d’un lac, elle apprivoise sa solitude et découvre l’écriture. Sauvage, déterminée, elle se battra pour retrouver la vie et se laisser habiter par le droit de se sentir bien. Mais combien de temps pour cela ? En aura-t-elle la force et le courage ? Et Tom, qui est-il ?
Si le deuil et la solitude donnent le ton, le roman ne dégage pas de noirceur mais plutôt une tendresse infinie et j’ai apprécié le long travail de reconstruction porté par la magie des mots. Le goût du bonheur à retrouver et le désir de vivre sans oublier portent en filigrane l’espoir de toute vie ; le positif doit s’imposer. Ce roman nous confirme qu’il faut savoir laisser le temps et que notre volonté ne peut pas toujours s’imposer.
Un soupçon de mystère et de fantastique saupoudre le roman, juste pour nous rappeler que nous ne pouvons pas tout voir ni contrôler. Il y a aussi un peu de mélodrame mais le plus souvent, c’est attendrissant et les variations autour de l’écriture m’ont vivement intéressée.
Puisque je dois me prononcer sur ce premier roman, je dirais que c’est un début très prometteur et que je pense que le deuxième suivra très vite car on sent la plume qui file seule, l’inspiration qui souffle un mélange harmonieux entre rêve et réalité et l’amour des émotions à exprimer.
Je remercie Cendrine Leroy et Librinova pour ce SP que je pensais terminer plus rapidement. Morale : ce n’est pas parce qu’un roman est court qu’on le lit plus vite.
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