80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Poésie Depuis Entre-temps, je n'ai pas arrêté d'écrire des poèmes. Pas pu. Je me suis imposé une limite : les 49 de la partie intitulée «Une sombre et pas très douce mélancolie». J'ai pensé en écrire un millier ou mille et un comme s'il y avait quelque chose à espérer ou à sauver. Tout et rien était prétexte, matière à poème, leurre. Les vers venaient (tombaient) avec une facilité déroutante. J'ai renoncé, redouté la part de folie que cela eût représenté.
Après qu'ils ont été le coeur (le poumon) de notre vie à cinq, j'ai écrit des récits de voyages. En prose et en vers. C'est ainsi. Ce sont les seuls moments où A, et moi sommes au mieux, où la solitude est supportable. Enfin, les fragments d'une espèce d'art poétique essaient d'ouvrir l'horizon quand bien même tout revient à ce vide, «cardo», point central et extrême, charnière, «time out of joint» d'Hamlet qu'on ne saurait rejointer, remettre à l'endroit, il n'y a pas de miracle pour ça. Echair est là pour le rappeler.
Le 15 janvier 1999, un vendrodi temps plutôt clair, 2379ème jour et autant de nuits
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année