"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Deux années après Cinq amoureuses, Ihara Saikaku publie en 1688 la seconde de ses oeuvres consacrées à la vie des guerriers. Après s'être essayé l'année précédente à donner une tradition de la Voie des guerriers, voici qu'il examine le devoir austère, parfois absurde, toujours cruel qui régit leur vie et décide de leur fin.Saikaku, riche bourgeois préoccupé de poésie, d'amours et d'argent, semble rester pantois devant le monde singulier qu'il découvre, mais le diable ne s'est pas entièrement fait ermite : l'humour et la causticité ne l'ont pas quitté, et l'on apprendra ainsi, entre autres, de quelle façon un guerrier, pleutre notoire et lâche invétéré, reçoit de son maître une récompense pour haut fait de bravoure.L'Occident trop souvent n'est guère averti devant les notions incomplètes, voire fausses, qu'on lui présente parfois du guerrier japonais. Ces Récits, sous la plume d'un observateur à l'oeil féroce mais précis, le montrent tel qu'il était à la fin du XVII? siècle : homme de guerre certes, mais profondément humain dans l'inhumanité de son Devoir.
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