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La pièce met en scène une saga héroïque de l'Irlande d'autrefois, dans laquelle Deirdre, promise au vieux roi Conchubor, lui préfère la compagnie de Naisi et de ses frères dans les forêts où ils mènent une vie libre et sauvage et les malheurs qui leur sont prédits si elle refuse de l'épouser : « Je ne vivrai pas pour me faire enfermer (...) et nous ferions peut-être mieux de le payer, Naisi, par une vie de silence et une mort prochaine. » Ce chef d'oeuvre, resté inachevé à cause d'un cancer fulgurant qui devait emporter Synge, est encore plus beau d'avoir été écrit dans l'urgence d'une langue d'un lyrisme exacerbé par la proximité de la mort, dont l'étau inexorable se resserre, comme dans les tragédies antiques, autour de Deirdre et de ses amis, et de leur auteur, accomplissant leur destinée commune sous nos yeux : « N'est-ce pas bien peu de chose qui a été prédit, Naisi, sur notre perte, alors que tous les hommes ont leur âge devant eux, et grande ruine tout au bout ? »
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