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La question de Thomas l'Obscur est bien celle de la nature du langage. Thierry Maulnier la pose à plat quand il fait l'un des premiers commentaires du roman de Maurice Blanchot le 28 janvier 1942 dans L'Action Française: « Le premier roman de M. Maurice Blanchot constitue à n'en pas douter une des expériences les plus subtiles et les plus audacieuses qui aient été faites depuis longtemps pour faire dire aux mots plus ou autre chose que ce qu'ils ont coutume de dire dans leur emploi habituel. » Avant lui, Jean Paulhan avait la même intuition lorsqu'il écrivait, le 7 avril 1941, dans sa fiche de lecture pour le comité Gallimard à propos de Thomas l'Obscur : « Je ne sais trop si son roman est beaucoup plus qu'une "tentative ingénieuse et hardie". Je ne crois pas qu'il trouve beaucoup de lecteurs. Mais il mérite certainement d'être publié. Il se lit, une fois accepté, avec passion. » En fait, pour lire Thomas l'Obscur, il faut d'abord l'accepter, mais surtout accepter d'entrer dans un combat sans refondation avec ou contre la langue.
Lire Thomas l'Obscur, dans sa première ou seconde version peu importe, pour toucher l'intime du mot et exprimer sans mot le sens des mots...
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