"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Anouch, treize ans, est Arménienne et vit en Turquie. En 1915, la population arménienne est chassée de chez elle, entassée dans des camps et exterminée massivement. Pour Anouch et sa famille commence un long et terrible exode. Ils parviennent à demeurer clandestinement en Turquie et s'organisent tant bien que mal pour survivre. Seul rayon de lumière dans cette terrible épreuve, Anouch rencontre Dikan, un garçon avec lequel elle se lie. Mais les deux amoureux sont bientôt séparés : Dikan et les siens sont arrêtés et déportés... Anouch s'accroche au fol espoir qu'il est toujours vivant et qu'elle le reverra un jour.
Il y a cent ans, le génocide arménien : le récit bouleversant d'une adolescente dans les drames de l'Histoire.
Inspiré d’une histoire vraie, c'est un roman documenté qui nous fait découvrir la vie dans le quartier arménien d’une ville de province. la famille d'Anouch fait le commerce de la soie et des tissus ce qui lui permet d’échapper au sort plus dur réservé aux gens modestes lors de la déportation.
Le récit fait une part importante aux conditions de ce premier génocide du XXème siècle : déplacements, violences, entraide entre Arméniens mais aussi de la part des Grecs nombreux dans les villes turques et aussi de certains Turcs.
Les scènes de la vie quotidienne montre la vie de cette période dans les provinces ottomanes, le contraste à la fin avec Constantinople, l’importance de la reliegion, ou des religions (orthodoxes, chrétiens d’Orient, Grégoriens, protestants, catholiques, musulmans).
Roland Godel écrit ce récit autour du témoignage que sa grand-mère a laissé dans des cahiers d’écolier. Il en fait un roman pour adolescents où la part d’imaginaire s’ancre sur la réalité vécue en Turquie entre 1915 et 1920.
Ce livre raconte, de manière simple et efficace, le sort qu'on connu les familles arméniennes lors de la première guerre mondiale, à travers les yeux D'Anouch, jeune adolescente. Bien que le livre soit court, il nous fait ressentir l'horreur du génocide Arménien à travers l'exode, la famine, le froid, la séparation, la mort, l'angoisse, dans une écriture fluide et facile d'accès à l'heure où les romans d'histoires sont complexes. La génocide Arménien durant la première guerre mondiale n'est pas étudié à l'école et ce livre est une excellente approche de cette période de l'histoire. Je le recommande vivement aux adolescents comme aux adultes bien que ce soit un livre jeunesse.
Dans les yeux d'Anouch, est un roman vraiment très agréable à lire, facile à lire et magnifiquement raconté malgré la période historique plutôt dur à lire normalement. On peut y voir une jeune fille arménienne qui subie le fameux massacre arménienne si horrible mais qui ne faiblis pas grâce à l'amour de sa famille et de .... En bref, j'ai vraiment beaucoup aimée ce livre, je ne suis pas une personne passionnée par l'histoire et l'amour mais je doit avouer que j'ai réellement pris du plaisirs à lire ce livre, je le conseille vivement !
Nous sommes pendant l’été de 1915, en Turquie, Anouch et sa famille vivent tranquillement en province dans la ville de Bursa. A la nuit, la police fait irruption dans leur maison et leur ordonne de prendre la route. C’est la début de l’exode, de la déportation.
A travers les yeux de cette jeune fille, Anouch, nous vivons de l’intérieur la fuite des familles, la peur, les tensions, la faim, le froid, la mort et les massacre, sur les routes, dans le trains. Mais nous avons également une vision de la solidarité, de l’entraide, du partage, des soutiens si faibles et disparates soient-ils, qui vont permettent à certaines familles de s’en sortir. Et malgré les difficultés, malgré les traumatismes de l’Histoire, les amours adolescentes, le partage des sentiments, les premiers émois, la fidélité dans l’amitié. Autant de moments qui montrent que la vie est également quelque chose de beau qu’il faut vivre à fond.
Ce roman évoque cette période dramatique et souvent passée sous silence de l’histoire de la Turquie, la déportation de milliers d’Arméniens, et leur mort programmée. Il y a cent ans, le premier génocide de masse d’un peuple, anéanti pour sa religion, ses croyances, par un autre peuple avec qui il avait vécu jusque-là en bonne intelligence. Il y a beaucoup d’intelligence, de sentiment, et parfois de la joie dans ce récit, il nous monte qu’on doit toujours croire en l’homme, qu’il faut garder espoir et avoir foi en l’avenir.
La première guerre mondiale est un sujet très abordé à l'école ; on y raconte la guerre vue par la France et l'Allemagne ; la guerre des tranchées, la guerre des soldats ; la 1ère ayant touché le monde entier.
Cependant, -t-on jamais parlé de la place des arméniens dan;s ce conflit ? de cette guerre d'extermination appelée génocide ? Non, cette guerre-là, cette souffrance-là est passée sous silence. Pourtant, des milliers de personnes ont vécu le génocide et la plupart n'y a pas survécu.
Ce livre nous révèle enfin la vérité. Les yeux enfantins d'une jeune arménienne et l'écriture fluide de l'auteur nous décrivent la peur, les séparations , la souffrance et l'incompréhension, mais aussi le premier amour d'une adolescente, le courage et l'espoir indéfectible d'un peule martyrisé.
Ce roman avec des mots simples, des descriptions courtes qui prennent au cœur, nous attristent ou nous réjouissent, nous apprend à aimer et surtout à nous respecter.
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