"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman bien mené sur la différence et les règles imposées par certaines religions.
Sans porter aucun jugement, l'auteur nous raconte les changement dans la vie de Safiyé, changements imposés par son père en référence aux préceptes religieux. Safiyé se révolte contre ces interdits, ces différences faites entre filles et garçons, cette privation de liberté soudaine et incompréhensible à ses yeux.
Nous avons lu ce roman avec mon fils de presque 10 ans soit environ le même âge que nos deux héroïnes, un bon support pour aborder ce type de sujet auquel nous sommes peu confrontés. Les propos sont justes, abordés naturellement.
Safyé se révolte mais reste raisonnable grâce à son amie Estelle qui la soutient et l'accompagne. Les parents d'Estelle sont ouverts et justes, les autres adultes assez raisonnables.
Un roman tout en finesse, posé qui ne cherche pas à imposer un point de vue.
Mon fils a été très touché par ce roman qu'il a trouvé triste mais fort et qu'il a beuacuop aimé.
Inspiré d’une histoire vraie, c'est un roman documenté qui nous fait découvrir la vie dans le quartier arménien d’une ville de province. la famille d'Anouch fait le commerce de la soie et des tissus ce qui lui permet d’échapper au sort plus dur réservé aux gens modestes lors de la déportation.
Le récit fait une part importante aux conditions de ce premier génocide du XXème siècle : déplacements, violences, entraide entre Arméniens mais aussi de la part des Grecs nombreux dans les villes turques et aussi de certains Turcs.
Les scènes de la vie quotidienne montre la vie de cette période dans les provinces ottomanes, le contraste à la fin avec Constantinople, l’importance de la reliegion, ou des religions (orthodoxes, chrétiens d’Orient, Grégoriens, protestants, catholiques, musulmans).
Roland Godel écrit ce récit autour du témoignage que sa grand-mère a laissé dans des cahiers d’écolier. Il en fait un roman pour adolescents où la part d’imaginaire s’ancre sur la réalité vécue en Turquie entre 1915 et 1920.
Ce livre raconte, de manière simple et efficace, le sort qu'on connu les familles arméniennes lors de la première guerre mondiale, à travers les yeux D'Anouch, jeune adolescente. Bien que le livre soit court, il nous fait ressentir l'horreur du génocide Arménien à travers l'exode, la famine, le froid, la séparation, la mort, l'angoisse, dans une écriture fluide et facile d'accès à l'heure où les romans d'histoires sont complexes. La génocide Arménien durant la première guerre mondiale n'est pas étudié à l'école et ce livre est une excellente approche de cette période de l'histoire. Je le recommande vivement aux adolescents comme aux adultes bien que ce soit un livre jeunesse.
Dans les yeux d'Anouch, est un roman vraiment très agréable à lire, facile à lire et magnifiquement raconté malgré la période historique plutôt dur à lire normalement. On peut y voir une jeune fille arménienne qui subie le fameux massacre arménienne si horrible mais qui ne faiblis pas grâce à l'amour de sa famille et de .... En bref, j'ai vraiment beaucoup aimée ce livre, je ne suis pas une personne passionnée par l'histoire et l'amour mais je doit avouer que j'ai réellement pris du plaisirs à lire ce livre, je le conseille vivement !
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