80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Une écriture verticale, vouée à l'abrupt, issue du vertige... Des poèmes qui se scindent en leur milieu...
Des variations formelles qui feraient presque oublier le goutte à goutte des mots... Un "torrent révolte" transformé en mince filet de mots... Pour dire la mort du père, Damien Paisant élime la langue maternelle jusqu'à l'épure. S'il crie une douleur, c'est avec pudeur. S'il fait entendre un chant, c'est toujours à deux doigts de se taire. Car peu de moyens suffisent à ce jeune poète, qui a médité les leçons de Rilke et Juarroz, de Celan et de Mathieu Bénézet, pour lier le soleil à l'abîme, la perte au besoin d'élévation, la douleur authentique à un exigeant travail sur la langue. Plus que "l'intime sanctuaire/du père invisible", Ce qu'il me reste est l'acte de naissance d'un vrai poète.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année