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Comment « aimons-nous » voir la victime mise en scène telle que l'art la conforme ? Une esthétique que règlent deux principes : celui de la traduction (la victime n'est jamais représentée en soi, en conformité avec sa nature, sa réalité ou son histoire) ; et le principe de la manipulation : la mise en image de la victime est le lieu d'incessants trafics dont les mobiles sont la séduction, la démonstration, la consolation ou la complaisance. Le tout joue à cette fin prioritaire - dans l'oubli évident de la victime elle-même - qui est de satisfaire solidairement fabricant d'images et spectateur.
Il en va du corps comme de la porte chez Shakespeare. Il ne peut, ce corps, qu'être fermé ou ouvert - couvert ou ouvert. Couvert, le voilà dissimulé et protégé de toute curiosité trop aiguisée. Ouvert, le voilà livré en tout, jusqu'au plus cru des matières qu'il recèle. Protection d'un côté, effraction de l'autre. Couvrir ? C'est cacher. Ouvrir ? C'est en finir avec l'empire du caché, avec en ligne de mire la révélation. Ce double état contradictoire intéresse sans délai les artistes, modernes comme contemporains.
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