"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", nous explique Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
Dans l'univers étrange de ces contes, on trouvera un sanglier mythique et invulnérable, une tortue fantôme, et tout un bestiaire primitif. Tout se joue entre naturel et surnaturel, à la quadrature des éléments fondamentaux, la mer, la terre, le ciel des oiseaux et le feu : une âpre poésie du monde, à la Bachelard, où s'expriment les émotions intimes des personnages. Consciemment ou non, les méandres de leurs sentiments sont guidés par ces forces naturelles. La nostalgie ? Elle se loge dans un goût de coquillage. La vengeance ? Dans la patiente croissance d'une plante. Même la mort de l'être le plus cher entre en résonance avec la pire des catastrophes naturelles du siècle. Ces monstres telluriques en arrière-plan, comme une immense fresque ou en motifs de détail, tissent avec l'homme un lien éternel. Mais ils s'expriment souvent en grande ironie. En décalage. En silence. En fracas indéchiffrable.
Ces nouvelles tentent de traduire ce qui semble exclusivement humain par le langage poétique du monde. Ce n'est pas de l'ésotérisme, mais une façon de voir la nature dans toute sa présence symbolique. C'est la vie des hommes, sur la terre, tout simplement.
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