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Paul est dévasté. Six mois qu'il vit en pilote automatique, terrassé par une terrible tristesse. Il vient de perdre Sofia, sa compagne, son amante, sa maîtresse, sa confidente, sa complice : l'amour de sa vie. Il n'a plus envie de rien. Lyon lui est devenue complètement insupportable. Un vieil ami, inquiet face à ses nombreux appels restés sans réponse, lui propose de venir le voir en Toscane, pour tenter d'apaiser son chagrin. Après quelques hésitations, Paul accepte ce voyage, qui lui fera traverser la Provence, la Toscane, et finira à Stromboli, île volcanique au large de la Sicile et lieu de naissance de Sofia. Peut-être reprendra-t-il alors goût à la vie ?
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Paul n’a qu’une envie : disparaître ! Disparaître comme a disparu, il y a six mois, Sofia, la femme de sa vie. Il n’est que l’ombre de lui-même et se remémore ses souvenirs, sur un air de chansons d’Italie, pays natal de Sofia.
Alors quand son ami Giovanni lui propose de venir passer quelques jours en Italie, il y va sans grande envie. Et pourtant, ce voyage va raviver ses souvenirs et surtout le désir inassouvi de Sofia d’aller sur l’île de Stromboli. Une manière de se rapprocher de l’enfance de Sofia pour mieux accepter sa mort.
C’est une bande dessinée pleine de pudeur qui nous rappelle à quel point il faut profiter de ceux qu’on aime ! On découvre au fil du périple de Paul toute son histoire d’amour avec Sofia, depuis leur rencontre. Les dessins sont très aérés avec juste les dialogues nécessaires. J’ai trouvé que l’atmosphère italienne est très bien restituée, on s’y croirait ! Les paysages sont superbes et, pour connaitre l’île de Stromboli, j’y ai retrouvé plein d’éléments.
Une jolie découverte sur le sujet difficile du deuil.
L'histoire nous entraîne dans un récit poignant sur l'amour, la perte, le chagrin irrémédiable, le souvenir, l'amitié et le deuil. Avec un trait délicat retranscrivant parfaitement les émotions et un mélange subtil de couleurs chaudes et froides, nous découvrons l'histoire de Paul, un homme brisé par la disparition subite de Sofia, l'amour de sa vie.
Depuis six mois, Paul peine à trouver la force de surmonter son chagrin, les souvenirs de sa vie avec Sofia le hantent et son absence le fait souffrir dans tout son être. Son ami Giovanni, l'appelle et l'invite à venir le voir pour essayer de se ressourcer. Paul accepte et part vers la Toscane, une région où il avait l'habitude de se rendre avec Sofia. Là, sur la route, au milieu des paysages, des champs d'orangers, de la chambre ensoleillée, Sofia est partout...
Nous avons été touchés par la beauté des paysages, par les pensées intimes de Paul, par les apparitions de Sofia et par la fin poignante. C'est un album poétique, lumineux, rempli de douceur et d'émotions. Il est une ode à l'amour et une réflexion profonde sur la vie, la beauté des moments partagés qui ne seront plus et la force de l'amour, même après la perte.
Attention coup de coeur ♥ Ce roman graphique est une petite pépite d'émotions.
Paul est hanté par un cauchemar et la pensée de Sofia l'amour de sa vie.
Cela fait six mois qu'elle n'est plus de ce monde et depuis il se traîne, il survit, il n'a qu'une envie la rejoindre et c'est ce qu'il fait en pensée, tout le temps, il s'évade, il est perdu dans ses souvenirs et la voit partout avec lui.
"Il faut prendre soin des souvenirs. Ce sont les gourmandises du coeur."
Un appel de Giovanni va finalement convaincre Paul de les rejoindre en Toscane. Il va traverser la France, prendre une fois de plus le chemin de ses souvenirs, et se rendre chez Giovanni et Maria. Une belle rencontre avec la petite Alba le réconfortera. Mais le voyage n'est pas terminé, il veut retourner à Stromboli lieu de naissance de Sofia.
C'est un voyage toute en émotion, pudeur et tendresse. Il est très compliqué d'imaginer ce que l'on ressent à la perte d'un être cher et Matthieu Parciboula parvient à nous mettre dans le ressenti de Paul, on a le sentiment de ressentir son deuil, sa perte. C'est remarquable, troublant mais pas larmoyant je vous rassure.
Si l'histoire est tragique, le dessin et les couleurs tendres de Matthieu réconfortent. Les paysages du Sud et de l'Italie sont sublimes, comme des aquarelles aux couleurs magnifiques qui apportent de la douceur.
Cet album est lumineux, superbe, je vous le conseille vivement !
Immense coup de coeur ♥♥♥♥♥
Mon mari est du même avis que moi, je vous laisse découvrir ce qu'il en pense
L'avis de mon mari
Les deux mots du titre illustrent parfaitement ce superbe roman graphique : le silence de Paul après la perte de l’Amour, l’être cher, Sofia.
Paul ne vit plus, il se noie dans ses pensées et voit Sofia dans ses rêveries. Giovanni le cousin de Sofia l’invite à passer du temps avec sa famille et ses amis en Italie. Paul hésite à s’y rendre et finalement accepte. Son but est de se rendre sur l’île de Stromboli là où Sofia a vécu son enfance.
Peu de dialogues , c’est le silence qui nous parle.
Comment ressentir les émotions de quelqu’un ayant perdu celui ou celle qui donnait du sens à sa vie ? C’est tout à fait impossible tant que l’on ne s’est pas retrouvé dans cette situation. Et pourtant Matthieu Parciboula réussit à ce que le lecteur rentre dans la tête et l’âme de Paul et fasse avec lui ce chemin inventé et très poétique en essayant de faire revivre Sofia.
De superbes couleurs, Naples, Stromboli, la mer, avec une fin un peu énigmatique même si on se doute de la décision prise par Paul.
Un puits d’émotions dont on sort fortement ébranlé.
Un grand coup de cœur. ♥♥♥♥♥
https://nathavh49.blogspot.com/2024/05/silence-damour-matthieu-parciboula.html
Paul est perdu, ça fait six mois qu'il est en pilotage automatique. Six mois que Sofia n'est plus là. Six mois à réécouter le dernier message qu'elle a envoyé. Il ne reste que l'absence et le silence. Un appel de Giovanni qui l'invite en Italie, le voilà parti sur les traces de Sofia, de son enfance près du Stromboli, sur les traces de leurs souvenirs aussi.
Après "Prisonniers du passage" (Steinkis, 2019), Matthieu Parciboula raconte le deuil, la résilience. Avec Paul, un écrivain qui n'a plus les mots pour exprimer sa douleur, on suit le parcours d'un homme qui part sur les traces de celle qu'il n'est plus là. Pour s'isoler, aller de l'avant, pour revivre, pour fermer la boucle, pour faire face au vide.
Les couleurs directes de Matthieu Parciboula apportent chaleur et douceur à un contexte dramatique. On retrouve un peu d'Alfred dans cette mélancolie italienne qui nous gagne, page après page. Et j'ai tout aimé: les couleurs, les personnages, les décors, la lumière et le majestueux volcan, le Stromboli. Tout est beau, comme un défi lancé à la tristesse ambiante.
Il y a une grande sensibilité dans "Silence d'amour" et Matthieu Parciboula parvient parfaitement à nous la transmettre avec ces magnifiques aquarelles. Ce très bel album est un coup de cœur !
Depuis six mois, Paul n'est plus que l’ombre de lui-même. Sofia, “son doux, son tendre, son merveilleux amour” qui se voyait à ses côtés “de l’aube claire jusqu’à la fin des jours” n’est plus. L’absence se fait sentir au plus profond de son être. La Terre s’est arrêtée de tourner et la vie de Paul n’est plus rien sans le sourire, les paroles, les petits mots et les messages de l’aimée. Un terrible besoin de s’enterrer se fait sentir en lui, pour disparaître brutalement comme elle.
Pourquoi répondre à toutes ces sollicitations ? Pourquoi vouloir retourner dans cette vie si douloureuse qui vous rappelle sans cesse votre solitude ? Pourquoi un jour, enfin, accepter de répondre à l’appel de Giovanni ?
Parce que le moment est peut-être venu d’affronter une nouvelle vie sans elle. À moins que cette invitation ne lui permette d’aller sur les traces de Sofia, une Sofia qu’il ne connaît pas, la Sofia de l’enfance.
C’est ainsi que Paul prend la route vers l’Italie. N'est-ce pas le moyen d'être à ses côtés ? Sa terre natale serait le meilleur remède à son vague à l’âme et au cœur. La Toscane et les amis de Sofia vont l’accueillir. Mais il ne se sent pas encore assez près d’elle. Il faut aller plus loin, là-bas, tout en bas de la botte, jusqu’à l’île de Stromboli.
C’est avec la chaleur de son aquarelle colorée que Matthieu Parciboula nous embarque, malgré la douleur de l’absence, dans un magnifique voyage dans les pas de Paul.
Un voyage à travers cette magnifique Italie où la chaleur règne en maître, à travers ses températures, ses paysages, ses habitants ou leurs mots.
Un pèlerinage sur les traces de Sofia afin d’apprendre qui elle était vraiment et d’avoir le courage d’affronter les souvenirs. Leurs souvenirs, la seule survivance de leur amour. Et leur avenir, dorénavant l’un sans l’autre.
Silence d’amour ou comment peut-on encore avoir envie de vivre quand vous êtes harassé parce qu“un seul être vous manque” et que “tout est dépeuplé”.
Une présence, dorénavant absente en raison du destin. Ou si ce n'est dans les souvenirs qu’on a eu la chance de construire ensemble.
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