Chronique des jours et de la nuit

• Date de parution : 20/03/2017
• Editeur : Melibee
• EAN : 9782376310570
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 374
• Collection : (-)
• Genre : Sociologie
• Thème : Sociologie Faits de société, Témoignages contemporains, Actualité, Biographies
• Prix littéraire(s) : (-)

Il faut avoir connu la nuit pour apprécier la lumière du jour. Apparaît alors la création qui se transforme à travers le regard de la créature. Le rôle de l'écrivain est de rendre témoignage de sa présence au monde. Pour tenter de saisir l'épaisseur du réel, il ne dispose que du présent, cet... Voir plus

Il faut avoir connu la nuit pour apprécier la lumière du jour. Apparaît alors la création qui se transforme à travers le regard de la créature. Le rôle de l'écrivain est de rendre témoignage de sa présence au monde. Pour tenter de saisir l'épaisseur du réel, il ne dispose que du présent, cet instant familier et pourtant mystérieux, ce lieu connu et pourtant impalpable. Se réconcilier avec lui est une gageure, peut-être le travail de toute une vie.
La vérité de l'instant présent, on peut tenter de l'approcher par mille biais ; j'ai choisi celui de ces chroniques quotidiennes. On y trouvera des analyses thématiques, des considérations sur les choses vues, vécues ou lues, des rêves, des séances d'hypnose, des interrogations ou des notations personnelles inspirées par l'actualité (parfois si cruelle en 2015) ou par la nature humaine contrainte par sa finitude mais capable de penser l'éternité, entre origine et destinée. Ici, point de relation bien coordonnée d'une expérience humaine, ni même un plaisant bouquet d'aphorismes, mais l'écume des jours où nous entraîne le flux disparate de la pensée et de l'imagination : du rire et des larmes, de la volonté et de la résignation, des réalisations et des chimères, de l'admiration et de la répulsion, des idées et des impressions qu'il faut tenter de figer dans les mots fuyants...
Ici, l'étonnement que les choses soient ce qu'elles sont et puis, derrière certains morceaux inessentiels du quotidien arrachés fugitivement à leur insignifiance, une impalpable petite nostalgie.