Jeanne s'apprête à fêter ses 49 ans, seule dans son appartement parisien, avec un macaron beurre-salé en guise de gâteau d'anniversaire. Mais sa vie monotone et bien rangée est bousculée par le décès de sa tante. Elle quitte Paris pour assister aux obsèques dans son village natal, en Bretagne. Un lieu où elle n'était pas retournée depuis 26 ans, après avoir coupé les liens avec sa famille. Jeanne voulait que rien ne lui rappelle Pierre, son fiancé décédé brutalement la veille de leur mariage. Là, elle croise des amis d'enfance et respire des parfums qui lui rappellent tant de souvenirs... Sans oublier Gabin, le frère de son ancien fiancé, aujourd'hui propriétaire d'une chocolaterie qui sait si bien éveiller les sens. Jeanne, qui ne croit plus guère au bonheur, va découvrir qu'on a tous droit à une deuxième vie...
Tout recommencer. En mieux.
Le deuxième roman de Joëlle est une romance au goût salé de la Bretagne. Lire « Chocolat et Fleurs de Sel », c’est passer un très bon moment avec sensibilité, douceur, rêverie. Oui, il n’y a aucune surprise dans le récit et franchement, c’est pas grave bien au contraire car ce roman est comme un bon chocolat qui fond doucement dans la bouche: on sait quel goût il a mais cela n’enlève rien au plaisir de le déguster!
Le très gros point positif de ce roman, c’est son personnage principal, Jeanne. Jeanne est une femme de 49 ans qui est seule sans enfant. Que dire qu’à part que Jeanne est un personnage réaliste car toute les femmes n’ont pas moins de 40 ans et toutes n’ont pas d’enfants. Je suis évidemment attachée à Jeanne et j’ai compris son côté austère pas vraiment voulu, son côté maniaque dans son travail de professeure, son côté rituel, son côté « je ne m’attache désormais à rien ». Jeanne a creusé un fossé entre elle et son village natal en Bretagne et du coup avec sa famille aussi. Elle a décidé de ne plus être heureuse. Mais c’était sans compter sur sa tante, Euphrasie. D’ailleurs, j’ai apprécié ce petit côté fantasque dans l’histoire avec Euphrasie au ciel au côté de Saint-Pierre regardant Jeanne et lui insufflant quelques recommandations.
Dans « Chocolat et Fleurs de Sel », Joëlle Loeuille évoque le deuil, la façon que chacun gère un deuil: l’abandon de soi, la fuite en avant, le silence. Chacun a son propre mécanisme pour faire face à un deuil. Joëlle nous livre que peut importe l’âge, peut importe la situation, tout est possible et tout reste à vivre. Dans son livre, l’auteure écrit simplement que tous avons le droit à une deuxième vie et encore plus à 49 ans. Nous avons tous droit à l’amour même à 49 ans. Nous possédons tous l’énergie en nous pour rebondir et aller de l’avant quand nous le voulons. Dans ce roman, Joëlle écrit une histoire, une histoire qui peut arriver à tous. Elle écrit le renoncement d’une femme. Elle écrit la douleur d’un deuil. Mais surtout elle écrit le renouveau, l’amour, le désir, l’envie.
Jeanne s'apprête à fêter ses 49 ans, seule dans son appartement parisien, avec son chat et son macaron beurre-salé en guise de gâteau d'anniversaire. Mais sa vie monotone et bien rangée est bousculée par le décès de sa tante. Elle quitte Paris pour assister aux obsèques dans son village natal, en Bretagne. Un lieu où elle n'était pas retournée depuis 26 ans, après le décès de son fiancé la veille de leur mariage. Là, elle croise des amis d'enfance et respire des parfums qui lui rappellent tant de souvenirs... Sans oublier Gabin, le frère de son ancien fiancé...Jeanne, qui ne croit plus guère au bonheur, va découvrir qu'on a tous droit à une deuxième vie...
Ce roman est original car pour une 1 fois l’héroïne n'a pas la trentaine, mais est dans la fleur de l'âge et montre que quelque soit l'âge, on a droit à une 2ème chance et à un nouveau départ.
Les chapitres sont courts, concis et donnent du rythme à ce beau roman tout doux, suave tel un chocolat que l'on laisserait fondre longtemps en bouche pour en ressentir tous les parfums.. En 1er goût, Jeanne est austère, stricte mais une fois que l'on gratte un peu, on découvre ses fêlures, des doutes, son grain de folie qui grandit au contact de Gabin. Ce roman traite de sujets difficiles (deuil, reconstruction de soi) mais sur un ton badin, léger qui fait du bien.
J'ai adoré également les chapitres où la vieille tante prend la parole depuis son nuage là haut au côté de St Pierre pour commenter les événements affectant sa nièce et ceux où Elianor, la chatte obèse nous donne son point de vue.
Un roman tout en douceur et nuances, sans prétention, réaliste qui se laisse savourer tel un praliné aux saveurs multiples..
Ce roman est parfait pour une soirée d'automne, bien au chaud, accompagné d'une boisson réconfortante, et de quelques carrés de ...chocolat bien sûr !
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Son héroïne Jeanne, prof de lettres surnommée par ses étudiants de classe prépa Mme Travail et Rigueur s'apprête à fêter ses 49 ans en compagnie de sa chatte persane au caractère bien trempé; fêter est un grand mot car Jeanne s'est arrêté de vivre 26 ans auparavant lorsque son fiancé est mort la veille de leur mariage. Elle a fui dans tous les sens du terme, sa famille, son village, elle s'est construit une carapace, s'est lancée à corps perdu dans les études, et le travail a ensuite rempli toute sa vie; sa seule fantaisie, l'écriture de romans policiers sous couvert d' un pseudo garantissant un parfait anonymat ! Il ne manquerait plus que ses étudiants découvrent çà !
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La mort de sa tante Euphrasie va la ramener dans son village et chambouler sa petite vie trop bien réglée et sans véritable bonheur. D'autant que la vieille dame, bridgeuse émérite entend bien redistribuer les cartes depuis l'au-delà.
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Des chapitres courts, une écriture douce, beaucoup d'humour, des personnages terriblement attachants avec une psychologie soignée, une Bretagne iodée et tonique en toile fond, des dialogues savoureux, de nombreux rebondissements et sous couvert de romance une jolie réflexion sur le deuil, la famille et ses secrets, le temps qui passe et la possibilité du bonheur même à 50 ans. J'ai beaucoup aimé Jeanne, tellement touchante ...Je suis passée par une jolie palette de sentiments et le sourire a rarement quitté mes lèvres avec ce roman.
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