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Je continue ma découverte de cet auteur que j'aime bien avec ce livre paru en 2017. Très mal noté sur livraddict (9/20), ce livre est qualifié de mauvais ... Grâce à ma note, il est remonté à 10.6 et est qualifié de faible. Bon ok ce n'est pas le thriller de l'année mais perso, je trouve qu'il fait son job ! l'histoire est intrigante, les personnages sont en place et la fin logique à l'histoire ... Encore une fois, on sent très fort l'influence d'Hitchkock sur l'auteur ! Ce ne sont jamais des lectures "coup de coeur" mais je passe toujours un bon moment avec ses livres ... Que demander de plus ?
C'est un réel plaisir de se plonger dans un livre de cet auteur que je suis depuis quelques années.
Ses livres sont agréables à lire, une intrigue qui vous entraîne à tourner les pages dès les premières lignes, des personnages qui ressemblent à votre entourage et des circonstances qui pourraient vous sembler familières même si vous n'auriez pas envie que cela vous arrive vraiment.
Cet auteur reste définitivement dans ma liste de favoris.
« Un thriller psychologique au climat étouffant » J’étais ravie de devoir lire ce livre dans le cadre du grand prix de Elle. La dernière page refermée, s’était envolé le thriller psychologique, ne restait que le « climat étouffant ». Je dirais même : plus ennuyeux qu’étouffant. Dès la première page, le ton est donné sur l’état d’esprit de la pauvre Kate « Ce n’était pas sa première crise d’angoisse, ni même la première de la journée »
On va donc suivre Kate qui sort d’une malheureuse aventure avec un ex-fiancé qui l’a enfermé dans une penderie avant de se suicider. On notera toutefois qu’il s’est contenté de l’enfermer et que c’est lui qu’il a tué ! Il a fallu 5 ans à Kate pour essayer de s’en remettre et réussir à surmonter ses crises d’angoisse et quitter d’abord la maison de ses parents où elle s’était réfugiée puis son appartement. La voilà donc au début du livre quittant Londres pour Boston dans le cadre d’un échange d’appartement avec un lointain cousin . A peine arrivée, la locataire de l’appartement face au sien, Audrey, se fait assassiner. Très vite Kate se pose des questions sur une éventuelle culpabilité de son cousin Corbin. Elle rencontre un locataire de l’immeuble qui passait son temps à épier Audrey ainsi qu’un homme se prétendant être un ex petit ami de la victime.
Au deux tiers du livre, on quitte Kate et ses angoisses pour les versions de Corbin, puis d’un autre personnage du livre. Ce qui entraîne des répétitions et un certain ennui.
Je n’en dirai pas plus sur l’intrigue au cas où certains auraient envie de le lire.
Si le livre est bien écrit et se lit facilement, il est truffé d’invraisemblances (que je ne peux révéler ici bien sûr). La pauvre Kate qui a peur de tout est bien souvent agaçante. La fin est complètement improbable.
Bref, un livre ennuyeux, sans angoisse, sans ce besoin de tourner une page, encore une page quelle que soit l’heure de la nuit qui fait qu’un thriller soit réussi.
Démarrer la lecture de « Chacune de ses peurs », c’est un peu comme embarquer pour une traversée que l’on vous promet agitée et pleine de remous. On se prépare, on vérifie son matériel, on s’assure de la solidité des gilets de sauvetages et puis…et puis on se retrouve à traverser un étang de pêche sur un pédalo !
Certes, c’est une jolie mécanique aux rouages bien huilés, mais, comme sur une mer d’huile, on finit par se laisser glisser, tranquille Mimile, sans accroc ni à-coups d’une rive à l’autre, ayant aperçu quasiment dès le départ le lieu d’accostage sur le rivage d’en face.
Les personnages comme l’intrigue, gentiment troussés du reste, apparaissent d’une limpidité presqu’aveuglante au fur et à mesure que se déroule la narration adoptant tour à tour le point de vue de chacun des protagonistes.
Certes, le lecteur peut éprouver une forme de jubilation à voir se confirmer pas à pas chacune de ses hypothèses, mais guère plus qu’à hauteur de celle d’un cruciverbiste qui vient à bout d’une grille de niveau 2 contenant quelques définitions finement rouées…
On peine même à croire que chacune des ficelles soit si facile à dénouer et, jusqu’au bout, alors que démarre la dernière partie, on espère être surpris par LE fameux rebondissement, celui que l’on n’aurait pas venu venir et qui impose la marque des maîtres du suspens…et puis non.
On quitte cette lecture proprette et pas franchement désagréable avec le sentiment frustrant d’être passé, hélas, à côté du grand frisson.
Un thriller psychologique porté par une écriture sans finesse. Un début plat et sans relief. Tout semble être emprunt de malheur et de coïncidences qui peinent à nous convaincre. Les personnages sont peu fouillés.
Finalement, après une entrée en matière plutôt convenu, l’angoisse s’installe et le récit devient un peu plus intéressant. Les scènes répétées plusieurs fois à travers le regard des différents protagonistes éveillent notre curiosité mais elles sont aussi parfois redondantes. On devine la fin sans surprise.
En somme, un roman peu transcendant mais accompagnant facilement une soirée ennuyeuse au coin du feu.
https://leslivresdejoelle.blogspot.fr/2018/04/chacune-de-ses-peurs-de-peter-swanson_9.html
J’ai lu ce livre dans le cadre du Grand Prix Elle 2018, catégorie roman policier.
Lorsque Corbin propose à Kate d’échanger leurs appartements respectifs de Boston et de Londres, Kate, récemment victime d’un ex à la jalousie pathologique, pense que cela l’aidera à remonter la pente et accepte avec joie la proposition de son cousin américain.
Malheureusement, à peine arrivée, elle apprend qu’une voisine, Audrey Marshall, a été assassinée. Troublée, elle se pose aussitôt des questions sur Corbin, d’autant qu’elle s’aperçoit rapidement que ce cousin, locataire fort sympathique au demeurant, se montre très énigmatique sur sa relation avec Audrey… Alors quand l'ex-petit ami de la victime l’accuse clairement à son tour, et que le mystérieux Corbin disparaît brusquement…
Malgré une idée de départ intéressante, ce roman policier ne m'a pas vraiment intéressée. La construction m'a gênée par sa dispersion entre les différents personnages, j'aurai préféré que l'auteur se focalise sur Kate et son enquête.
Une tension qui s'installe mais qui ne tient pas sur la durée, un manque de suspense, des invraisemblances, trop d'indices dévoilés, une fin ratée et une écriture banale. Bref, cette lecture m'a ennuyée.
Voici un polar efficace, certes bourré d'invraisemblances mais sacrément insidieux.
Pas un page-turner, car le rythme n'est pas très tendu. Ce qui est dû, d'après moi, aux changements de vues assez aléatoires des narrateurs.
Mais quand même. Vivant seule dans mon appartement et lisant le soir avant de dormir, je n'ai pas fait la fière deux nuits durant !
La plume est pas mal, l'héroïne, Kate, attachante. Elle est courageuse, bien qu'un peu irréfléchie et on ne peut qu'être plein d'empathie pour elle (elle n'a quand même pas beaucoup de chance, tomber sur 3 tueurs/sociopathes/… sur si peu de temps…)
Les personnages gravitant autour d'elle sont un peu trop caricaturés et j'ai eu un peu de mal avec les : « la vieille », « la vieille peau », et ce genre de considérations (ne touchant que des femmes vieilles, les hommes vieux ne semblant pas déranger l'auteur). Ces termes repris à plusieurs moments m'ont hérissé le poil, surtout que ça n'apporte rien à l'histoire.
La fin est un peu trop rapide, tout se met à sa place comme par magie, moui bon pourquoi pas.
Il n'empêche que j'ai passé un bon moment avec ce polar, c'est l'essentiel !
Un polar au titre évocateur, une couverture très noire et un commentaire élogieux en quatrième de couverture, l'éditeur nous le présente comme un roman angoissant et tout était réuni pour que je me réjouisse de l'attaque. Hélas, aucune nuit blanche à déplorer lors de la lecture. Ce polar se révèle très classique et banalement prévisible. On a ici dans les mains un thriller psychologique américain très académique, il est assez bien mené et reste divertissant mais les ficelles de l'intrigue sont trop grosses et des invraisemblances parsèment le récit.
Kate, l'héroïne principale, a déjà vécu un traumatisme lors de son agression par son ex-compagnon à la jalousie pathologique. A Boston, elle se retrouve à nouveau entourée de psychopathes et de pervers, à croire qu'elle les attire. Cela fait beaucoup pour une seule femme ! de plus, bien qu'elle soit attachante, j'ai trouvé ses réactions démesurées et son comportement insensé par moments. Je n'y croyais plus et les autres personnages sont tout aussi caricaturaux.
Tandis que la première partie se concentre sur Kate, son passé et son ressenti par rapport aux événements présents, la seconde partie nous fait revivre une partie de l'histoire à travers les yeux du meurtrier. Cette construction semblait intéressante et marchait bien au début mais il s'est vite avéré que cela induisait des répétitions superflues et un ralentissement du rythme. Au moment du dénouement, le rythme s'accélère mais j'ai trouvé la fin décevante et attendue. J'ai espéré un retournement de situation, un rebondissement jusqu'au dernier moment mais j'ai dû me rendre à l'évidence : l'auteur amène cette fin tout au long du roman et je n'ai pas été surprise. Et surtout, je n'ai, à aucun moment, trouvé ce polar angoissant. Cependant, le livre est plutôt bien écrit et la traduction est bonne, ma lecture était donc fluide et je l'ai trouvé divertissant et facile à lire.
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