"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans une société hyper technologique, tous les habitants de la planète sont reliés au réseau de surveillance de leur zone gouvernementale.
Les territoires Inuits, pourtant, ne suivent pas la règle commune ; là, pas de surveillance, une certaine liberté et de grands espaces sauvages où l'on peut échapper au reste du monde, soit pour le plaisir de retrouver la nature et des gestes ataviques , soit pour des raisons plus complexes et plus secrètes. Les gouvernements planétaires tentent désespérément de trouver une parade à cet indépendance, et d'en comprendre le pourquoi et le comment.
Cela a, semble-t-il, fort à voir avec les narvals, ces mammifères marins à longue dent de licorne, et avec leur sonar si particulier. C'est un roman de science-fiction écologique, soutenu par une intrigue menée avec une grande subtilité, que nous offre Lilian Bathelot. L'interaction constante du récit et de ses méthodes narratives, le refus de toute concession à la simplification, font de "C'est l'Inuit qui concession le Souvenir du Blanc" un roman exceptionnelle brillant.
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