Découvrez les romans indispensables de la bibliothèque idéale de Jean-Michel Guenassia
Une épopée vaste et multiple, un mythe haut en couleur plein de rêve et de réel. Histoire à la fois minutieuse et délirante d'une dynastie: la fondation, par l'ancêtre, d'un village sud-américain isolé du reste du monde; les grandes heures marquées par la magie et l'alchimie; la décadence; le déluge et la mort des animaux. Ce roman proliférant, merveilleux et doré comme une enluminure, est à sa façon un Quichotte sud-américain: même sens de la parodie, même rage d'écrire, même fête cyclique des soleils et des mots.
Cent Ans de solitude compte parmi les chefs d'oeuvre de la littérature mondiale du XXe siècle. L'auteur a obtenu le prix Nobel de littérature en 1982.
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Il est temps de lire "Apatride" de Shumona Sinha, et de suivre ses conseils de lecture !
Noir, jeunesse, classique, intemporel : les indispensables !
Pour célébrer ses 20 ans, France 5 a lancé un sondage en ligne demandant "quel est le livre qui a changé votre vie ?".A cette question, plus de 6000 internautes ont répondu. Le palmarès a été révélé le 11 décembre 2014 par François Busnel lors de son émission littéraire "La Grande Librairie".
Prêté par un ami qui l'avait acheté et n'avait pas dépassé le premier chapitre, j'ai à mon tour essayé de gravir ce monument de la littérature. L'ascension fut lente mais je parvins au sommet. L'écriture est dense, riche, chargée. Elle peint une fresque historique, presque mythologique de la famille Buendia, de leurs débuts à leur décadence. Peu habitués que nous sommes à la lecture du réalisme magique, beaucoup d'éléments peuvent nous déstabiliser et venir heurter notre sensibilité. La tradition qui veut que les fils soient nommés d'après leur père n'aide pas beaucoup le lecteur à déchiffrer ce parchemin couvert d'images. Cependant, comme tout archéologue, la magie l'enchante. Il est aspiré par le lieu, fasciné par ses habitants. On finit par s'attacher à certains personnages et surtout à être curieux de connaître la suite. Ainsi, les chapitres passent, les uns après les autres. Les bonheurs et les malheurs se succèdent, les nouveaux nés viennent mettre les plus vieux dehors, les souvenirs s'accumulent...la légende se crée.
Rien que pour la beauté du tourbillon de la fin qui vient clore cette incroyable épopée, il faut lire ce roman.
Ce fut une lecture assez douloureuse, surtout sur la fin. Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ce livre car je reconnais qu'il a de nombreuses qualités, tant sur l'écriture ou l'originalité de l'histoire mais c'était peut être trop original pour moi. J'ai trouvé aussi qu'il était très compliqué de s'y retrouver avec les personnages et je regrette que les personnages féminins ne soient pas aussi forts que les personnages masculins. Elles ont également des histoires beaucoup moins intéressantes. Je suis quand même contente d'avoir lu ce classique de la littérature mais un peu déçue vous l'aurez compris.
Le confinement m'a pris de cours et j'ai été rapidement obligée d'aller chercher de la lecture du côté de mes étagères empoussiérées.
Bien m'en a pris, j'y ai retrouvé Cent ans de solitude, idéal pour faire oublier un temps le confinement parisien.
Et quelques décennies plus tard me voici donc replongée dans cette saga proliférante comme la forêt amazonienne.
Le merveilleux, le surnaturel et le réel y cohabitent, très naturellement.
C'est l'histoire d'un village amazonien, Macondo et de la destinée de la famille d'un de ses fondateurs José Arcadio Buendia.
On a l'impression d'être pris dans une boucle temporelle.
Car cette lignée dont on suivra les 24 représentants avec des prénoms se répétant à chaque génération, subit une malédiction, est condamnée à répéter les mêmes erreurs, à vivre dans l'inceste, l'incompréhension et la solitude pendant 100 ans, selon les prédictions d'un gitan appelé Melquiades. La vie à Macondo est ponctuée de nombreux désastres, créant un cycle de calamités sans cesse renouvelées.
Tout comme le village la famille Buendia va connaître grandeur, puis désolation, les ravages du temps.
Le dernier de la lignée Buendia, Aureliano Babilonia se rend compte que les événements étaient prédits dans les parchemins de Melquiades. Il termine de déchiffrer l'histoire des Buendia qui était déjà écrite à l'avance, comprenant en lisant que sa propre histoire s'achève là et avec lui, l'histoire de Macondo.
L amerique du sud entre reve et realité .un style flamboyant, gargantuesque. L amour, le sexe, la politique tout est enorme .un chef d oeuvre exigeant.
Mon chef d'oeuvre absolu
Si vous ne savez pas ce qu'est un chef d'œuvre....lisez 100 ans de solitude. Une prose riche et inventive s'entrelacent pour ce mettre au service d'une histoire courant sur plusieurs générations d'une même famille.
Un style flamboyant qui ravira les amoureux des mots.
Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez riche , dense , merveilleux, terrible ... soutenu par une plume vive, alerte , bondissante ! Un récit à nul autre pareil
Pfiouuuuuu, j'ai enfin lu ce monument qu'est Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez.
Déjà, revenons sur le titre du roman que j'ai pour ma part toujours trouvé très beau et poétique; après l'avoir lu, je trouve qu'il le porte bien.
La lecture ne fut pas aisée, les cinquantes premières pages furent même longues et douloureuses, à tel point que je suis venue regarder des avis donnés sur ce roman, notamment ceux qui n'avaient pas aimé ce livre, pour peut-être me sentir moins seule. Ensuite, j'ai lu d'autres critiques, plus enthousiastes, notamment une qui disait qu'il fallait lui laisser une chance et essayer de se laisser aller dans cette lecture. Ce que j'ai fait et ce fut nettement mieux.
Cent ans de solitude ou la saga familiale de la famille Buendia dans le village imaginaire de Macondo. Je ne m'attendais pas à une saga traditionnelle où l'on suit les péripéties d'une famille de génération en génération mais là je fus servie. Il n'est pas toujours facile de s'y retrouver, les personnages portant les mêmes prénoms de père en fils et de mère en fille, mais avec un peu de concentration, on se repère.
Ce n'est pas toujours très moral - oh ça non! - et j'ai lu davantage ce livre comme un conte, voire parfois un conte d'avertissement comme l'étaient à la base les contes de Perrault, de ce que peuvent donner l'autarcie, la violence, la dictature, la consanguinité et j'en passe.
Ce roman ne deviendra pas LE roman de ma vie, le réalisme magique ou merveilleux n'est pas ma tasse de thé, mais je comprends qu'il puisse l'être pour d'autres personnes. Ce qui est sûr est que je ne suis pas prête de l'oublier.
Je relirai certainement un autre roman de Gabriel Garcia Marquez, mais pas dans l'immédiat (L'amour au temps du choléra - autre titre que je trouve sublime - me tentera bien un jour ou l'autre).
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