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Après Le Silence de l'ange, premier roman de Heinrich Böll, inédit jusqu'en 1992, Chien blême réunit d'autres inédits posthumes, tous antérieurs à 1950 : l'écrivain, encore hanté par ce qu'il avait vu et vécu pendant le conflit mondial, se heurtait alors à une société qui faisait de l'oubli la condition de sa reconstruction.
Le présent recueil apporte un éclairage précieux sur cette période. De la brutalité nazie à la force rédemptrice de l'amour, en passant par l'aspiration à la liberté grâce à la désertion, Heinrich Böll est déjà là, tout entier, à scruter le comportement des hommes placés dans des circonstances exceptionnelles. Il se révèle déjà un maître de la "forme brève", capable de condenser en quelques pages, avec une ironie cinglante, l'absurdité de la guerre ou l'immoralité du capitalisme.
Certaines nouvelles, d'une écriture résolument maîtrisée, d'une remarquable économie de moyens, rappellent par la thématique d'une humanité souffrante, comme par leur refus d'un pathos excessif, les grands textes de Böll. Pour la première fois, un récit, " Les ardents ", écrit en 1936, permet au lecteur de découvrir que la vocation de l'auteur ne date pas de 1945 ; seule la guerre l'avait empêché d'écrire.
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