"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un recueil de nouvelles parfois inégales à mon goût. J'ai adoré l'histoire de la tasse qui se trouve délaissée sur un rebord de fenêtre alors qu'elle a eu une vie bien mouvementée jusque là.
L'auteur fait souvent preuve de cynisme.
Un homme attend une femme sur un quai de gare. Il connaît l'heure d'arrivée mais pas le jour, il vient donc tous les jours. Personne. Il devient parano, est persuadé que le chef de gare l'observe d'un mauvais oeil et va l'arrêter. Sa haine grandit de son côté.
Un jeune soldat part avec sa musette au combat et ne reviendra pas. Mais sa musette, si ! Elle passera dans les mains de plusieurs soldats et par hasard, le dernier qui l'aura en main mourra devant la maison natale du premier.
Un homme va à la rencontre de son ancien ami qui lui a piqué sa femme.
Un monastère se vide de temps en temps, au grand désarroi de hautes autorités qui viennent pour s'y ressourcer. Que font les moines à l'extérieur ? Ils vont on ne sait où, se ressourcer eux-aussi...
Je ne résumerai pas tout mais cela donne une idée. C'est varié.
3 générations d'architectes. le grand-père, le père et le fils, qui tout à tour, racontent leur passé. Chacun devient alors le narrateur. Ils font partie des agneaux, ont refusé cette dictature à leurs risques et périls. le grand-père a fait fortune en construisant l'abbaye de Saint Séverin, le fils l'a détruite à coup de dynamite et le petit-fils est chargé de la reconstruire. le secret de famille, c'est cette destruction par le fils. Chacun va avoir l'occasion de se mettre à nu devant l'autre. Puis les femmes (entre autres, grand-mère et petite-fille) auront aussi l'occasion de prendre la parole.
Un livre très bien écrit, et même si l'intrigue est peu présente, on a envie de continuer. L'auteur a su démontrer jusqu'où peut aller la folie des hommes.
3 générations d'architectes. le grand-père, le père et le fils, qui tout à tour, racontent leur passé. Chacun devient alors le narrateur. Ils font partie des agneaux, ont refusé cette dictature à leurs risques et périls. le grand-père a fait fortune en construisant l'abbaye de Saint Séverin, le fils l'a détruite à coup de dynamite et le petit-fils est chargé de la reconstruire. le secret de famille, c'est cette destruction par le fils. Chacun va avoir l'occasion de se mettre à nu devant l'autre. Puis les femmes (entre autres, grand-mère et petite-fille) auront aussi l'occasion de prendre la parole.
Un livre très bien écrit, et même si l'intrigue est peu présente, on a envie de continuer. L'auteur a su démontrer jusqu'où peut aller la folie des hommes.
L’honneur perdu de Katharina Blum – Heinrich Boll
Le roman retrace la métamorphose, durant les cinq jours du carnaval (entre le 20 et le 25 février 1974) d’une jeune femme respectable, gouvernante de maison, jugée prude par ses amis et une perle par ses employeurs, en criminelle.
Femme sans histoire, elle abat à coups de revolver le journaliste Werner Torges, qu’auparavant elle n’avait jamais vu.
Si comme Colombo, il fait état directement du meurtre, ce qui n’est pas annoncé et ce qui nous laisse découvrir dans une écriture policière sont les interrogations que souligne le livre. Comment le mensonge, la haine, la violence verbale peuvent-ils engendrer la violence physique ? Comment la violence naît-elle de la violence ?
Le narrateur présente son texte comme un compte rendu de l’affaire Katharina Blum établi à partir de sources principales – les procès-verbaux des interrogatoires et des diverses sources secondaires.
Le texte de 130 pages est rigoureux, objectif et efficace !
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