Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Le récit d'une enquête passionnée et
passionnante sur un couple célèbre dans
lequel une jeune artiste inconnue va se
faire une place
C'est l'histoire d'un film qui ne s'est pas fait.
C'est l'histoire de trois artistes, Hollis Jeffcoat,
Joan Mitchell et Jean Paul Riopelle, dont les vies
ont été entremêlées.
C'est l'histoire d'un accident.
C'est l'histoire de la place qu'occupent les femmes dans le monde de l'art.
C'est l'histoire de mon amour pour une artiste,
Hollis Jeffcoat, sur qui j'ai essayé d'écrire un film.
Un essai rémanence, la force d’une littérature capable de nous emmener loin.
Entre la réalité, les fantasmes et les désirs, l’électrochoc de « Ça aurait pu être un film », immense de franchise.
Les émotions à l’instar d’un scénario qui prend vie.
Une enquête vénérable et puissante, contemporaine, engagée, empreinte d’émotions et de sentiments.
« Mon espace de travail est devenu un bureau des légendes ».
Martine Delvaux rassemble l’épars. Elle enclenche une mise en abîme toute en circonvolution. On pénètre le charme de l’authenticité. D’un monde où les artistes déploient leurs ailes dans leur présent. Loin des têtes d’affiches, dans cette formidable posture de donner à voir le contre-jour. Ce qu’ils sont lorsque le film s’efface pour dévoiler le véritable décorum de leurs vies.
Martine Delvaux doit écrire un scénario pour un film qui ne s’est pas fait. Ce récit le remplace. Ici, la vérité exalte. Elle est au cœur de ces trois artistes : Joan Mitchell, Jean-Paul Riopelle, et Hollis Jeffcoat. La fusion coopère. La trame navigue entre le vif des drames, les échappées silencieuses, l’aura des artistes qui vont tous les trois se fondre en passions et désirs, frustrations et amours à la Jules et Jim.
« Est-ce pour cette raison que je suis happée par toi, par cette femme qui donne l’impression de n’avoir jamais existé. »
Martine Delvaux est subjuguée par cette fulgurance. Hollis Jeffcoat est le cœur de l’écriture et du sien même, qui bat la chamade pour cette femme si emblématique.
Une jeune femme fragile, dans un Paris encore quelque peu bohème en 1970. Peintre presque anonyme, ici, et pourtant !
« Ce n’est peut-être pas toi que je veux sauver de l’oubli. C’est peut-être moi. »
« Qu’est-ce qui s’opère quand on célèbre la naissance ou la mort d’un.e artiste, quand on en fait une icône sur la place publique ? »
« Hollis avait un rapport singulier au langage, personne d’autre ne parlait comme elle. »
Le film avance, prend son élan, ce livre parle en son nom.
Il est ici, dans les insistances nostalgiques, dans cet amour de Martine Delvaux pour Hollis, pour la quintessence picturale également.
L’appartenance des images, des effluves et des souvenirs règnent dans ce documentaire volcanique, féministe, sincère, et si profondément poignant.
« Ce livre comme un tableau impressionniste est abstrait. »
Hollis et son obsession de la peinture. Hollis et ses écueils.
Cette biographie est un bel hommage pour les femmes et les hommes artistes.
Au cœur même de la connivence de l’art, il est la preuve d’un scénario qui ne peut achever d’exprimer sa gloire et ses regrets.
Un film qui ne sera pas. Les existences à l’instar d’un jour d’orage lorsque les éclairs n’en finissent pas de traduire cette amitié si particulière.
Cet essai souverain est douloureux de tristesse. On ne peut rattraper le temps perdu. Seule l’écriture d’un scénario pourvoit à l’honneur de ce qui fut.
« C’est l’émotion amour . »
Magistral et nécessaire. Martine Delvaux dévoile l’art dans son summum. L’apogée sentimentale dans un texte vivifiant.
Un hymne pour une artiste méconnue, prise en tenaille dans un triptyque de haute voltige.
Publié par les majeures Éditions Héliotrope.
Comment écrit-on sur la vie d’une personne ? A travers la biographie de Hollis Jeffcoat, Martine Delvaux explore et nous fait partager ses recherches patientes et fouillées jusqu’à l’obsession pour cette peintre qui a partagé la vie du peintre et sculpteur québécois Jean-Paul Riopelle.
« C’est toi que j’allais placer au cœur de ma vie à moi, que ma traversée allait durer des années, que je serais obsédée par toi, que je te pourchas¬serais par-delà la mort, ne pensant plus qu’à ce projet sans vraiment comprendre pourquoi ni comment j’arriverais à t’écrire, à glisser ton visage sur le mien, à l’épouser. »
Mais comment devient-on artiste peintre ?
« Tu viens d’une famille pour qui l’art n’a pas d’importance, pour qui ton désir d’être peintre ne signifie rien, parce que de quoi peut vivre une artiste ? »
Oscillant entre scénario, biographie et fiction, Martine Delvaux retrace la vie et le parcours artistique d’une grande artiste demeurée dans l’ombre. Lorsqu’elle fait irruption dans la vie de Joan Mitchell, artiste peintre et graveur et de Jean-Paul Riopelle, elle bouscule leur vie de couple.
Lorsque, dans les années 1970, Hollis Jeffcoat vit à Paris entre les deux grands artistes que sont Joan Mitchell et Jean-Paul Riopelle, l’époque est au féminisme et les femmes cherchent à exister en tant que femme dans une société encore patriarcale.
« Moi, je veux réveiller les mortes » dit Martine Delvaux pour décrire sa démarche qui ressemble à une enquête policière. Elle fouille les catalogues d’exposition, scrute les photos, lit les biographies, les lettres, cherche des témoignages pour éclairer les parties d’ombre.
Cette recherche vire à l’obsession.
« Tu es mon membre fantôme » dit-elle tant cette histoire l’a happée.
Cela la mène aussi à se questionner sur la vente des tableaux. Vente aux enchères, spéculations qui rendent l’achat d’une œuvre réservée aux plus riches.
Elle s’intéresse aux jeunes artistes dont la visibilité est rendue difficile, surtout quand l’artiste est une femme.
Les chiens occupent une place importante dans le récit car tous ces ces artistes avaient comme lien commun le fait d’aimer et de posséder des chiens.
J’ai trouvé le récit assez fouillis, tout s’emmêle, ce qui ne rend pas la lecture fluide. Mais nous sommes dans une recherche, une enquête sur une artiste dont on sait finalement peu de choses. D’où la difficulté à restituer ce qui a fait sa vie. L’auteure a fait un travail de documentation considérable, et ce qui devait être un scénario pour un film se transforme en une recherche biographique où les questions restent nombreuses.
En utilisant le « tu » pour parler de H Jeffcoat, l’auteure nous la rend proche. L’obsession qui l’habite est bien présente dans le texte.
Ce récit ne doit pas être abordé par le lecteur comme une biographie classique. Il s’agit d’un travail d’écriture plus complexe qui aborde la construction d’un récit et les questions sur comment décrypter la personnalité d’une femme amoureuse qui voulait avant tout être une artiste.
Ne connaissant aucun des trois artistes cités, j’ai trouvé cette lecture plutôt ardue et je me suis penchée sur leurs œuvres pour mieux appréhender le récit de leurs trajectoires.
Donc, même si je reconnais la complexité d’une telle œuvre littéraire, ma lecture reste mitigée.
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